Melongeons pas tout

Sur les marchés, regarder quelqu’un choisir un melon est un spectacle. Certaines femmes sentent le « derrière » de leur melon, le secouent frénétiquement ou même les font rouler de main en main, à la grande stupeur des marchands médusés.

Selon les connaisseurs, le principal critère est le poids. Plus un melon est lourd, proportionnellement à sa taille, meilleur il sera. Il devrait être ferme ou légèrement souple selon qu’on le préfère plus ou moins mûr. La présence d’une craquelure à la base du pédoncule (là où devrait se trouver la queue) est signe d’une maturité optimale. Il doit exhaler, autour du pédoncule, un parfum agréable sans être trop prononcé. Certains affirment qu’il doit compter exactement dix tranches. S’il en compte neuf ou onze, il sera, à leurs dires, fade et sans sucre. Pour d’autres, la présence d’une large auréole à la base du fruit, est signe de qualité, indiquant un melon femelle meilleur au goût. Pour les spécialistes, cette auréole est simplement liée à une variété. Et puis les scientifiques nous rappellent que le melon est un fruit et donc asexué.

Lépicurien lui fait confiance à Hara-Kiri pour choisir ses melons. Il me dit qu’il en est très content.

Mona pas d’accord pour soupeser son melon… et pourtant elle a pas pris le melon.


1 pensée sur “Melongeons pas tout”

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