Une conférence au sommier

Il y a des sondages dont les résultats bouleversent des certitudes bien établies. Par exemple, si chacun sait que la fatigue est avec le mal de dos, le mal du siècle, on peut être étonné des résultats d’une enquête, menée auprès de 4000 personnes, par le site britannique OnePoll.com. Il en ressort (de matelas, bien entendu) que la phrase la plus souvent prononcée en couple pour échapper à la corvée d’un rapport sexuel, est la suivante : « Je suis trop fatigué ! » Quant au sempiternel  « J’ai la migraine », il n’arrive qu’en troisième position. Il est devancé sur le podium (ou plutôt sur l’oreiller) par le cinglant et cassant : « Je n’ai pas envie ».

Contrairement à ce que j’imaginais, ce ne sont pas les femmes qui reculent le plus devant l’obstacle : elles ne sont que 18 % à avoir régulièrement recours à de fausses excuses alors que  27 % des hommes admettent trouver une fausse bonne raison pour laisser Madame à ses plaisirs solitaires.

Quand on regarde les excuses les plus usitées, on remarque que pour les hommes, c’est le classique « je suis trop fatigué » qui l’emporte largement, alors que les femmes utilisent plutôt des formules qui masquent leur flemme à laisser leur compagnon pratiquer l’escalade en chambre. Et leur truc préféré et qui fonctionne le mieux, il faut le dire, c’est de faire semblant de dormir pour échapper aux charges incessantes de leur voisin de pageot.

Bon Mona, le monde est décidément mal fait. Ce qu’il faudrait, c’est faire se rencontrer tous les frustrés de tout sexe qui, soit, subissent les assauts d’un conjoint  trop gourmand, soit celles, qui au contraire ont un mari a la limace  paresseuse ou une femme qui laisse trop sur la béquille… On pourrait créer un site de rencontre: on l’appellerait « l’homo çà pionce » ou « la femme aux vergedures« .
En attendant, ma chère Mona, buvons une bonne quille. Allez un Beaujolais Villages 2009 de J.C Pivot (le frère de l’autre). Comme je vous l’ai dit à plusieurs reprise, ma p’tite Mona, achetez des crus de Beaujolais 2009. C’est un régal à prix très sage.

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