Il n’est jamais trop fard

Lépicurien a laissé traîner le « Dictionnaires des anecdotes » qu’il a utilisé pour l’article d’hier. J’y ai trouvé cette courte histoire :

Une duchesse très fardée se promenait dans le parc de Versailles avec d’autres dames. Un seigneur de la cour, qui a la vue un peu basse, était de la partie ; il s’avisa, sous prétexte qu’il était nouvellement arrivé de campagne, de vouloir donner à cette duchesse un baiser qu’elle évita en faisant adroitement demi-tour à gauche et en se retranchant derrière une statue qui fut tendrement baisée à sa place. Cette méprise fit rire toute la compagnie ; mais le seigneur, sans se déconcerter et prenant d’abord son parti :

« Il n’y a rien de perdu, s’écria-t-il, plâtre pour plâtre, c’est à peu près de même ! »

Mona jamais beaucoup de fard.

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