Y’a pudeur pour les femmes !

On pourrait croire que la vision misogyne de nos sociétés est liée à nos religions judéo-chrétiennes. Et pourtant dans l’antiquité déjà, les athlètes, dieux du stade courraient nus tandis que les femmes restaient chez elles. Platon imagine mal des femmes nues à Olympe même s’il ne leur interdit pas. Chez Pline, des remarques étonnent : le corps d’une noyée flotte la tête sur le ventre pour cacher son intimité alors que le corps d’un noyé flotte sur le dos (ce qui est idiot, çà ferait gouvernail – ndlr). Le plus grave, c’est que cette constatation de l’écrivain romain sera reprise dans nombre d’ouvrages jusqu’au XVII° siècle ce qui enfermera la femme dans une pudeur excessive.

Inutile de tirer, c'est une noyée.

Et puis, le christianisme ajoutera aux antiques un déni de la sexualité féminine. Certains médecins soutenaient même que l’homme pouvait très bien vivre sans pratique la chose alors que la femme privée de mâle à ses cotés risque de graves dérèglements. L’homme le pauvre ne fait que répondre aux sollicitations de la femme. Ceci peut expliquer que, jusque au milieu du XX° siècle, seule la femme est systématiquement poursuivie en cas d’adultère.

Et cerise sur le gâteau, la femme est tellement tentatrice que certains intégristes affirmèrent qu’elle ne pouvait entrer au Paradis sauf à croire qu’elle se transforme en homme en arrivant dans l’au-delà….

Ben voyons !

Mona-pprouve Francis Blanche lorsqu’il dit qu’il préfère le vin d’ici à l’au-delà !

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