Alain, Mona se penche sur votre seul cas

Alain Puissant vient de m’avouer dans une lettre très émouvante, que pour retrouver un porte-manteau dans son calbute, il doit régulièrement avaler des cachetons bleus. Faute de quoi, sa chipolata est aussi ferme qu’un vermicelle sortant d’un bain-marie, nom d’un schtroumpf !!

Ben, tiens, à propos de schtroumpfs, s’ils sont bleus, c’est pas à cause des pilules redresse-panpan ! Mais, au dire des schtroumpfettes, les petits hommes de Peyo n’ont jamais de problème avec leur doigt sans ongle qui se dresse comme l’obélisque au milieu de la place de la Concorde. Alors, je me suis renseignée, mon cher Alain Puissant et je vous propose de suivre le régime alimentaire des schtroumpfs. Si vous avez déjà lu les albums, vous ne pouvez ignorer que leur met de choix est la salsepareille. Or cette plante est réputée pour ses propriétés médicales.

Sa racine est une véritable mine d’or pour les pharmaciens. Ecoutez plutôt, tout d’abord, elle renforce les défenses immunitaires. De plus, elle est sudorifique[1]. Les plantes, ayant cette propriété, ont un important effet dépuratif sanguin et antitoxique et sont recommandées dans les cas de maladies infectieuses ou fébriles. Autrefois, on s’en servait pour traiter des maladies comme les maladies de peau (psoriasis, l’eczéma…) et la syphilis.

Vous allez me dire que c’est pas çà qui va remettre en route l’aiguille de calcif de notre lecteur. Et pourtant si, car en plus de toutes ces propriétés, elle est reconnue comme aphrodisiaque. Comme en plus, elle a des propriétés anti inflammatoires, elle soulage des rhumatismes en évitant les désagréments de ceux produits par l’industrie chimique. Donc, il vous suffit de prendre une tisane de racine de salsepareille chaque jour pour avoir le bambou qui se redresse.

Alors, Alain, heureux ? On dit quoi à sa Tata Mona ? Si jamais, vous virez au bleu, écrivez-moi à nouveau, je chercherai un traitement adéquat. En attendant, profitez !

Mona un petit bleu sur la cuisse. Vous voulez voir ?


[1] Stimule la transpiration. Or, la sueur a une composition quasi identique à celle de l’urine en moins concentrée.

 

2 pensées sur “Alain, Mona se penche sur votre seul cas”

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