Ce sera sans moi

mona-beauj-nouv

Vous savez que je suis bonne fille et j’ai un tel respect pour Lépicurien, mon patron adoré que je sais lui refuser quoi que soit. Bandes de dégoutants, pas ce à quoi vous pensez obsédés du gland. Comme tous les hommes vous avez le cerveau dans le calbute. Mais ne disgressons pas. Pour la première fois ce jeudi, je lui ai dit NON. Et je dois vous dire que ça ne m’a même pas coûté. Vous vous rendez compte, j’ai franchi le Rubicon sans aucun regret. Certes après ce refus, je rosis en baissant les yeux. Mais je l’avais dit…

Quel est la raison de ce Non ? Figurez-vous que le boss croyant me faire plaisir se proposait d’acheter un Beaujolais Nouveau en ce troisième jeudi de novembre.

Un refus c’est bien, mais fallait-il encore s’expliquer. Ce fut fait avec célérité, force et persuasion. Je lui dis que j’aimais trop le vin et les Crus du Beaujolais pour assimiler ce liquide à un vin digne de mon palais ; je rajoutais que je gardais toujours le souvenir de celui de l’an dernier qui avait traversé rapidement dans les deux sens mon œsophage. L’aller fut à peine passable, le retour franchement acide. Et qu’enfin étant trop snob pour partager ces agapes de fin de chantier ou ces réunions de troquets armés de ballons de comptoir, je préférais ce soir là boire un bon Champagne avec un bon gars du Beaujolais.

Mona pas digéré le pif de l’année dernière. Y a de quoi être en colère, non ?

beaujolais-nouveau-2014

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *