La zone du pinard

Le développement de la restauration rapide a modifié les habitudes de nos compatriotes. Pour accompagner la mixture qui est servie dans ces établissements à malbouffe que je ne fréquente pas (en doutiez-vous ?), les consommateurs ingurgitent des boissons genre bière ou plus généralement soda, et ce, soit dans un gobelet, soit en canette. A tel point que le vin dans son emballage de verre n’était pas présent dans les fast-foods jusqu’à une date récente. Mais depuis une petite dizaine d’années pourtant, des vins sont conditionnés en canettes. Après des débuts timides, la commercialisation s’accélère à tel point que des sociétés comme Cacolac s’y sont mises et le leader mondial, Barokes Wine (Australie) démarche de plus en plus de vignerons en France. Car les américains et les asiatiques ont facilement adopté ce contenant. Et le marché mondial du vin en canette augmente de 10 à 15 % par an. Comme la canette commence à se développer rapidement en Europe, les distributeurs croient au marché du vin en boîte sur le vieux continent…

Et pour les jeunes, un nouveau produit apparait : le Champagne en canette.

Pour les romantiques, le coup est rude. Finies les fontaines de champagne, finie la flute ou la coupe. Finis les sabres, vous pouvez les ranger au placard. Tout fout le camp. Vive la canette !

Mona, n’ayez crainte, vous pouvez sortir des verres. Le jour où vous verrez une canette de vin ou pire de champ’ dans ce bureau, considérez que mon cerveau se barre en béchamel et qu’il est temps de me ranger des voitures. En attendant, une flute de Bollinger nous fera le plus grand bien !