Fesses Noces en Bretagne

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Je viens de passer deux jours en pays Breton. Il y avait longtemps que je n’avais pas posé mes valoches en terre buveuse. Et c’est avec plaisir que j’ai pu constater de mes yeux que la consommation de tout type de boissons contenant au moins un soupçon d’alcool n’avait pas périclité. Il faut dire que j’étais invité à un mariage et que dans ces circonstances, les Armoricains éclusent en une journée ce que d’autres boiraient en une année. Après avoir mangé et bu au-delà du raisonnable, ils se mettent à danser. N’étant pas familier de leurs coutumes folkloriques, je pensais que dans l’état où ils étaient, ils ne pouvaient que danser une bourrée (je n’ai même pas honte). J’interrogeais des invités du cru qui bien que déjà plutôt cuits, nièrent que la bourrée était un hommage anticipé à la nuit de noces de la jeune fille promise (cuitée, comme dirait Coluche). Réunissant les quelques neurones disponibles pas encore imbibés, ces autochtones affirmaient également que cette  danse n’avait pas de lien non plus avec l’état d’ébriété qui régnait en maître au cours de ce dîner fortement arrosé. Mais un homme coiffé d’un large chapeau noir et véritable puits de science encore peu aviné me dit que j’insultais la Bretagne en parlant de Bourrée. En effet, me dit-il cette danse vient du centre de la France et se danse en couple alors que traditionnellement les Bretons dansent en groupe comme dans l’an-dro. Moi-même fatigué par une absorption inhabituelle de chouchen, je le remerciais en ajoutant : je comprends que vous ayez choisi une chorégraphie de groupe. Ça vous permet de tenir debout plus facilement qu’à deux. L’homme s’éloigna de moi, le regard aussi noir que son costume.

Mona, vous connaissez la Bretagne ? Non ? Je pense qu’ils seraient contents de vous initier les Bretons ! Bon en attendant, je vous présente ce Pécharmant, le Domaine des Costes 2010 cuvée Tradition.
Un très joli vin rouge (agriculture biologique) et tellement digeste que Mona en a repris un second verre…