Une femme qui dit du mâle

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J’avais autorisé Mona à publier un texte sensible. Faut-il contraindre les mâles à pisser assis ? Je pressentais que ce sujet pouvait exciter les féministes de tout poil (ou au contraire à la motte de Venus aussi déplumée que le Mont Ventoux) et les faire réagir. Mais je ne pensais pas de cette façon. En effet, Mona a glissé dans mon courrier la lettre que lui a adressée Edith Donc. Je reprends son propos :

 Lorsque Dieu créa Adam et Ève, il leur dit
-Il ne me reste que deux cadeaux : le premier, c’est l’art de faire pipi debout…..
Adam ne le laissa pas continuer et s’écria :
– Pour moi !!! Pour moi !!! Pour moi !!! S’il te plait, Seigneur, je le veux ce cadeau ! S’il te plait ! Cela va énormément faciliter ma vie ! S’il te plait !!! Donne-le moi !!! »
Ève acquiesça, ajoutant que pour elle, cela n’avait aucune importance.
Dieu alors offrit ce cadeau à Adam, lequel se mit à crier de joie !
Il courrait partout dans le Jardin d’Eden, faisant pipi contre tous les arbres et arbustes, allant vers la plage où il faisait sur le sable des dessins ….
Il n’arrêta pas de manifester ainsi son immense bonheur !!!!.
Dieu et Ève contemplaient l’homme fou de joie. Ève demanda alors :
-Seigneur, quel est l’autre cadeau ?
Et Dieu répondit :
-Le cerveau, Ève ! Le cerveau ! Et il est pour toi !!!!

Cette Edith rajoute perfidement : Envoie cela à toutes les femmes auxquelles tu voudras bien offrir un sourire. Et aux hommes qui en plus de faire pipi debout, ont de l’humour !

Bon les filles, qu’est ce que c’est, une révolte, une révolution ? On vous laisse ça et crac, vous prenez tout. Doucement les basses ! Un mec ça reste un mec et ça pisse fièrement debout. En matière de chiottes, y’a pas d’humour. Tout ce qui tourne autour de Popaul, c’est sacré. Alors Edith, tes histoires à la tord moi le nœud, tu les gardes pour toi. Et si mon éducation m’y autorisait, je te dirai même où tu peux te les mettre. Et si t’es jalouse, je te rappelle qu’il existe une méthode pour que, vous les femmes, vous puissiez arroser les pissenlits sans mouiller vos godasses, comme un vrai gars.

Non, mais merde, Mona, je ne vais pas me laisser empapaouter par une pisseuse. A l’avenir, je surveillerai davantage vos écrits et les censurerai si nécessaire. Tenez le pour dit. De l’humour pourquoi pas, mais masculin. Y’a pas marqué Journal Epicurienne que je sache ! N’oubliez jamais que vous n’êtes que des femmes. Et toc !

Pour retrouver notre calme, rien de tel qu’un jus de la treille. Servez-moi, femme, de La Pialade 2008. Encore un Côtes du Rhône vinifié par Rayas. On reconnait la patte d’Emmanuel Reynaud. Moi je suis fan ! Rien à rajouter.