Don d’orgasmes…

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Voilà une étude qui ne pouvait pas nous laisser de marbre au Journal. L’IFOP a réalisé une enquête sur les Françaises et l’orgasme. Il faut dire que depuis 2006, l’orgasme a le droit à sa journée mondiale. Pour sûr, les journées à thème y’a pas pénurie. Bref, revenons à nos moutons. Si l’on en croit les résultats, c’est pas gagné. Moins d’une femme sur deux a connu le grand frisson une fois par semaine et deux tiers avouent avoir simulé le plaisir pour avoir la paix avec leur amateur de mistigri; 57% prennent leur pied au maximum une fois par mois pendant que Monsieur leur explorait le sous-sol avec son manche télescopique. Le mec lui dans près de 90% des cas, il grimpe aux rideaux en larguant sa sauce béchamel…

Parmi les causes avancées pour cette différence du droit au plaisir, l’étude estime que la sexualité reste encore très phallocentrée et que le mec dirige souvent les débats (ou ébats) et qu’il souhaite mettre Popaul au chaud le plus vite possible. Curieusement l’étude ne parle pas des préliminaires si importants pour les femmes alors que les hommes instinctivement passeraient volontiers outre.

Certaines féministes reproches à l’étude une introduction trop rapide et bâclée (comme au lit quoi !). Enfin si vous souhaitez connaitre les positions qui facilitent le plaisir des femmes, reportez vous à la page 24. Vous ne croyez quand même pas que nous allons étaler dans ces colonnes : missionnaire, levrette, brouette japonaise et autres fantaisies… C’est pas le genre de la maison. Que ceux qui pensaient l’inverse quittent immédiatement ce blog et n’y reviennent jamais. Vade retro, Satanas !

Mona du plaisir quasiment tous les soirs sauf quand elle tombe sur un gougeât ou un endeuillé du slibard…  

Don d’orgasme

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Purée, quand je pense qu’il a y des frangines qui ne connaîtront jamais le grand émoi, le septième ciel, la grande vibration, l’émoi suprême, l’exaltation des sens, le bouillonnement de la chair, l’embrasement du fourneau, le ravissement de la motte de Venus, l’emportement frénétique du bouton d’amour, ça me fait du mal… moi qui grimpe aux rideaux à chaque fois qu’un homme se glisse sous mes draps. Alors quand j’ai appris que Kim Ramsey a pu connaitre un orgasme jusqu’à cent fois par jour, mon premier réflexe a été de dire : ouah, la vache ! Décidément la vie n’est pas juste. Elle pourrait partager. Mais rapidement, j’ai pensé que cette infirmière avait vécu un calvaire. Tout commença en 2008, un nouveau petit copain lui donna une nuit d’amour et un plaisir exceptionnel. Mais le problème, c’est que ce moment intense, mais normalement éphémère, ne s’arrêta pas pour Kim. Durant quatre longues journées, elle fut en orgasme ininterrompu. Et ce qui est un plaisir pour nous autres, devint un supplice pour elle.

Kim fut handicapée ; le moindre mouvement pouvait déclencher une excitation incontrôlable. Et, je vous le rappelle, ça lui arrivait jusqu’à cent fois par jour. Ce trouble n’est connu du corps médical que depuis 2001 et touche un nombre heureusement limité de patientes. Mais on pense qu’il y a plus de malades que répertoriées car certains praticiens, ne connaissant pas ce problème sexuel, considèrent leurs patientes comme folles ou nymphomanes. La recherche médicale a permis de trouver la cause : le dérèglement d’un tout petit nerf situé près du barbu de maman. Les médecins ont mis au point un traitement utilisant des électrodes qui semble soulager certaines femmes atteintes du Syndrome d’Excitation Génital Permanent (SEGP).

Mais, en finissant cet article, je ne peux oublier Gretchen Molannen, jeune américaine de 23 ans, qui, ne supportant plus cette jouissance permanente s’est donnée la mort en décembre 2012.

Mona du plaisir à chaque fois… juste le temps qu’il faut. Et vous ?