Ken Follett : England pompe

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Avez-vous lu les Piliers de la Terre ?
Plus de 90 millions d’exemplaires ont été vendus à travers le monde pour cette magnifique fresque historique qui relate la construction d’une cathédrale. J’avais été passionnée, et plus d’une fois, par l’histoire de Tom le maçon et de sa famille, de Philip de Gwynedd, le Prieur de Kingsbridge, et de tous ces personnages qui luttent pour survivre et faire vivre leurs passions. J’ai dévoré ce livre… et quand j’y repense, j’ai encore la chair de poule (mon chef va encore se moquer de moi, mais c’est pas grave. Il trop insensible pour comprendre mes émotions)…

« Un Monde sans Fin » reprend le flambeau de cette épopée devenue légende : les héros de cet opus sont les « descendants » des constructeurs de la cathédrale de Kingsbridge, érigée dans l’Angleterre du XIIe siècle.
Nous sommes en 1327, quatre enfants sont les témoins d’une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats avant d’enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont le secret pourrait bien mettre en danger la couronne d’Angleterre. Ce jour lie leurs destins à jamais…
Les quatre jeunes héros connaîtront chacun une vie exceptionnelle et tourmentée. Et notamment Caris qui rêve d’être médecin, devra rentrer dans les ordres, et renoncer à Merthin qu’elle aime. Ce dernier, constructeur de génie,  partira vers l’Italie.
La peste va envahir l’Europe. Caris va s’opposer aux représentants de l’Eglise dont les moines médecins ne savent pas guérir les malades. Elle va chercher notamment des remèdes auprès de Mattie, la guérisseuse sorcière.  Je vous livre quelques lignes :

« Caris connaissait la recette des potions les plus couramment utilisées par Mattie : celles qui soulageaient la douleur; celles qui faisaient vomir ; celles qui nettoyaient les blessures ou faisaient baisser la fièvre. Elle savait comment utiliser l’aneth pour soigner les problèmes de digestion ; le fenouil pour faire tomber la fièvre ; la rue pour empêcher les flatulences ; le cresson pour rendre les femmes fertiles. Elle connaissait même certains traitements auxquels Mattie ne recourait jamais, par exemple les cataplasmes à base de bouse de vache, les potions à base d’or et d’argent, l’application à l’endroit du corps douloureux de versets sacrés recopiés sur du vélin. »

Je n’ai pas été vraiment emballée par ce livre qui fait un peu réchauffé, même si, je dois l’avouer, on a du mal à s’arrêter en cours de lecture et que souvent les mains deviennent moites…

Mona pas trop aimée