Tout ça me laisse de glace

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La station McMurdo est le plus grand centre de recherche et de logistique de l’Antarctique, géré par le Programme antarctique Etats-Unis. Créée en 1956, elle est passée d’un bloc de quelques bâtiments à un centre logistique de plus de 100 structures, y compris un port, un aéroport excentré, un port… En un mot, c’est devenu une vraie cité avec en moyenne 250 habitants durant l’hiver et jusqu’à 1.000 au cours de l’été. C’est durant cette saison que le ravitaillement pour l’année est acheminé. En hiver, le froid, la nuit quasi permanente empêche tout transport. Et donc, il en arrive des trucs. On a ainsi réceptionné 16488 préservatifs. Un rapide calcul : 65 par résidentiel permanent. Pour un Français, on dirait les pauvres, c’est pas beaucoup. Un peu plus d’une fois par semaine. Mais on est dans un monde anglo-saxon froid du slip comme la banquise et la nouvelle a attiré les journalistes néo-zélandais et Bill Henriksen, le patron de la base a dû se justifier :
-Ces protections servent non seulement aux résidents mais également aux touristes.

Hé, ben dites donc, avec le froid qu’il fait, l’isolement, on recherche un peu de chaleur humaine. Quel mal à cela. Si on évalue l’utilisation de 4.500 capotes par les touristes, en restent 12.000 pour les permanents, soit 48 par personne, soit moins d’une fois par semaine. Je ne sais pas s’il y a des Frenchies sur cette station. Mais si c’est le cas, il ne restera pas grand-chose pour les cowboys.

Vous rendez vous compte, ma petite Mona, déjà que je n’aime pas le froid ; étant privé de gymnastique nocturne à volonté, il n’y a pas de danger de me voir dans ces contrées inhospitalières. Bon, ne pensez vous pas qu’il serait bien de déguster : Domaine Les Verrières, Clos des Soutyères 2009. Un vin du Languedoc issu de Syrah, Grenache et Carignan bien charpenté, fruité et épicé.

Bourses d’étude

Quel esprit de sacrifice
Quel esprit de sacrifice

La Fondation Bill & Melinda Gates lance un grand défi. Vous pouvez y participer jusqu’au 7 mai 2013. De quoi s’agit-il ? Inventer le préservatif du futur. En effet, si la capote anglaise existe depuis très longtemps, elle est encore trop souvent considérée comme une gêne lors du ramonage de conduit. Certains assurent même que çà leur coupe la chanson du sommier et que Popaul refuse de garder le beau fixe rien qu’à la vue du plastique. Et pourtant c’est le meilleur moyen pour lutter contre les maladies vénériennes et le sida. Mais les hommes lui reprochent de diminuer leur plaisir et cherchent par tous les moyens à ne pas l’utiliser, ce qui met leur santé et leur vie en danger ainsi que celle de leur partenaire. La volonté de la fondation est de mettre sur le marché un produit accepté par tous, c’est-à-dire un préservatif qui participe au plaisir si bien que les utilisateurs demanderont à l’utiliser. Rien de moins !

Vous avez des idées, inscrivez-vous. Il y a une bourse (deux aurait été mieux compte tenu du sujet) de 100.000$ qui pourra être portée à 1 million pour creuser le sujet (si j’ose dire) et finaliser ce projet. 

Mona pas d’idée, elle touchera pas de bourse.