A nous les petites Anglaises

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Un coup de rein ?… tintin

Le troisième jeudi de novembre, c’est le jour du Beaujolpif. Dans le monde entier, des gars vont boire, ingurgiter, engouffrer, siroter, avaler, régurgiter, vomir bon an mal an quelques 450.000 hl de vin nouveau. Nous au Journal, on aime trop le vin pour sacrifier à ce rite. On boira un Morgon ou un Moulin à Vent, un Brouilly d’un joli millésime. Et là, on est certain de se faire plaisir.

Et pourtant ce jeudi sera l’occasion de faire le point sur le dernier millésime ; les journalistes nous indiqueront qu’on doit y trouver de la framboise ou de la banane et ne concluront que le millésime est bon ou très bon, voire exceptionnel jamais pas bon faut pas déconner ! Et puis après cette cérémonie bachique, on oubliera le Beaujolais pendant un an.

Si je ne sais pas encore comment on qualifiera ce millésime, je sais que 2014 est en berne pour les galipettes nocturnes. Selon une étude menée par et chez les Rosbifs, plus de 40 pour cent des couples britanniques déclarent avoir moins de relations sexuelles cette année. My God ! Quand on leur demande les raisons de leur désintérêt pour la chose, ils invoquent une vie trop trépidante, trop stressée. Pour 34%, leur job leur bouffe le temps et les épuise à tel point que lorsqu’ils rentrent le soir, ils ne pensent qu’à pioncer plutôt qu’à se donner du bonheur. Les chauds de la pince deviennent plutôt des gelés du gland. Et puis grand nombre (37%) estime que les soucis financiers dévorent leur envie de croquer la pomme aussi vite que leur écocroques.

Plus surprenant, 31% des sondés sortent moins leur goupillon moustachu à cause de leur clébard ou matou qui partage leur pageot avec leur conjoint.

Et plus traditionnel, 20% s’engueulent trop et dorment à l’hôtel du cul tourné. A noter que les disputes sont dues pour une bonne part à un climat ambiant d’incertitude.

Pour ceux qui savent compter, en additionnant les divers pourcentages, on arrive à 122%. Avec l’esprit de perspicacité qui nous anime, on en déduit qu’il y a des British  cumulards, autant dire que ceux-là, ils ne sont pas prêts de rejoindre les deux séances hebdomadaires souhaitées par les couples. Aussi lorsque Papa et Maman réussissent à emmener le petit au cirque, ils ont pas intérêt à rater la séance faute de quoi, ils risquent d’attendre longtemps avant la prochaine représentation.

Aucune étude n’ayant été publiée en France, difficile de dire où nous en sommes coté matelas. Mais les Français étant les plus pessimistes d’Europe, ils ne doivent pas recevoir beaucoup de flèche de Cupidon dans le cœur.

Bon Mona, je sais que chez vous le moral est au beau fixe et que vous continuez telle une marathonienne à un entrainement quotidien en diversifiant les expériences. Et s’il est encore possible d’augmenter encore votre félicité, je vous invite à boire le Bouzeron 2011 de Paloma et Aubert de Villaine. Cet Aligoté est d’une belle fraîcheur mêlant agrumes et notes miellées.     

Pic épic et colégram

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Lorsqu’on feuillette le Kamasutra, on trouve des positions acrobatiques : la brouette thaïlandaise, la toupie javanaise, le petit pont (pour les footeux ?), le bouton rose, la grande ourse, le président vigoureux, la chaise à porteurs, le bateau ivre, le rodéo texan. Je dois vous dire que n’étant ni gymnaste, ni haltérophile, je pratique uniquement les grands classiques. Purée, me diront les plus cochons d’entre vous : une nana comme vous, on imaginait de la variété, du sensationnel. Bah, les gars, je n’ai aucune envie de finir aux urgences en faisant le ventilateur.

Bon assez parlé de ce qui se passe dans ma chambrée, bande de voyeurs. Ce préliminaire (si j’ose dire)  n’avait pour but que d’introduire (si j’ose dire) la vie sexuelle du porc-épic. Vous imaginez le pauv’ mâle qui veut tirer sa crampe, il doit se transformer en fakir vite fait bien fait.

Bon installez-vous, je vous explique comment se passe la chose. Devant vos yeux émerveillés, se dresse un joli mâle porc-épic Nick Tamer (facile, je sais) qui batifole dans son quartier. Tout d’un coup, il se pétrifie, la langue pendante, l’œil lubrique en voyant une Dame d’Epic (facile, je sais). Sortant de son coma amoureux, il s’approche de la frangine et frotte son museau sur le sien. Si elle ne le repousse pas, Nick se dresse sur ses pattes et lui envoie un jet d’urine à forte pression. Une minute plus tard, la petiote est inondée, trempée. Si elle est sensible à cette preuve d’amour que ne rejetteraient pas les adeptes de l’ondinisme, elle relèvera ses pics comme d’autres soulèveraient leur jupon. Elle lui présentera une croupe épilée comme celle d’une actrice porno. Le mâle bien qu’excité comme un acarien au salon de la moquette essaie de retourner la femelle pour lui faire découvrir la position du missionnaire. Faute d’y arriver, il montera avec forte précaution. Une fois qu’il a rentré son engin, la gonzesse ne le laissera plus ressortir avant qu’il n’ait ses glaouis aussi secs que des raisins de Corinthe. La démarche est d’autant plus facile que le Popaul à Nick, il a une sorte d’harpon qui l’accroche à sa compromise. Pourquoi fait-elle ça la garce ? La pauvrette n’accepte le zizi-panpan que durant maximum 12 heures par an. Autant dire que si elle veut prendre son pied, c’est maintenant ou jamais.  

En plus, elle doit forcément penser que dans 7 mois, il faudra mettre bas un morpion déjà coiffé en brosse comme sa maman. De quoi se faire du mouron, d’autant plus que chez les porc-épics la péridurale n’est pas très connue. Durant la gestation, elle a peur que son couloir à tringlettes, il va morfler grave. Le morbac, il va lui ravager son entrée des artistes. De quoi déprimer pendant ces sept mois ! Heureusement, la nature s’adapte et les pics du petiot ne durciront que quelques heures après la naissance. Ouf !  

Quant à Nick, il lui faudra prendre des vitamines en surdosage pour rendre visite à une autre copine. En attendant, dodo !

Mona des relation épiques…

Mona : au rapport

Comme souvent dans ce journal, c’est souvent moi qui m’y colle pour vous parler d’un sujet délicat. Mais, je ne saurais laisser vos problèmes sans la réponse de Tata Mona. Aujourd’hui, il s’agit encore  d’un thème dont on n’ose pas parler mais qui titille nombre d’entre vous si j’en crois les appels à l’aide que je reçois en permanence. Ce sont surtout des hommes qui m’écrivent pour me dire qu’ils passent souvent la nuit sur la béquille pendant que « bobonne » (c’est le surnom le plus employé dans leurs missives) ronfle comme une locomotive à vapeur au sortir d’un tunnel. Je trouve également des expressions du style : « je me la mets sur l’oreille avec l’espoir, souvent déçu, de la fumer plus tard ».

Aussi, sous vos yeux emmerveillés, je vais tacher (si j’ose dire) de redonner espoir à ces malheureux en leur précisant que je ne réponds jamais aux sollicitations du style : « Venez vérifier par vous-même que ma clarinette à moustache est en parfait état de marche ».

Il est toujours difficile de donner des conseils chiffrés. La maison Durex, fort connue pour ses imperméables spécial pompe à plaisir, a mené une grande enquête en 2008 d’où il ressort que les Français sont les champions du monde de gymnastique en chambre avec une fréquence de 10 séances mensuelles devançant nos challengers haut la main (si j’ose dire).

Mais que penser de cette enquéquette ? : tout d’abord, elle inclut toute la population de 18 à 77 ans. Or, comme dirait Hergé : à 77 ans, Maman dit plus souvent Tintin que Milou moi mon chéri.
Par contre à la cinquantaine, les femmes y pensent plus qu’il y a 20 ans et pratiquent plus la chose que leur mamans… Et puis surtout, des étrangers, mâles intentionnés (sans aucun doute), sous-entendent que le Français est vantard et que la réalité du rodéo nocturne sur Dunlopillo est bien loin des chiffres avancés. Jaloux, va … cocorico, cocorico !

En prenant avec précaution les statistiques de la maison Condom, on constate néanmoins que les galipettes se raréfient lorsque la relation s’établit. Mais le problème c’est que les dames, après avoir reçu deux ou trois livraisons de la maison Cigogne et Fils, baissent la grille de leur devanture pendant que Monsieur, au meilleur de sa forme, cogne à la porte (et pas toujours avec sa main).

Et là mes chattes, je dois vous dire qu’il faudrait penser à votre gars qui rentre le soir avec le cigare dur comme une matraque de CRS. Si vous le laissez avec son fusil chargé, soit il cherchera un autre gibier à poil (à plumes pour ceux qui habitent près du Lido) ou se mettra à déprimer. Il se refugiera soit sans son boulot soit au bar du café du coin et refroidira ses ardeurs à coups d’anisette.

N’oubliez pas, mes Loukoums à la fleur d’oranger, que même si une vie sexuelle équilibrée ne se calcule pas en quantité mais en qualité, il faut que chacun trouve son plaisir. Un homme pensera toujours qu’un grand nombre de rapports correspond à une vie sexuelle épanouie alors que vous mes petites chates, vous mesurez plutôt le plaisir que vous procure votre mec et vous vous satisfaites d’une rapide descente de cave à l’occasion . Oui, je sais, vous allez dire : Mona, elle nous sort les grands stéréotypes sur grand écran style Kinopanorama. Et pourtant, je vous assure que cette vision bien tradi se constate (si j’ose dire) dans la vie.

Je vous rassure, mes petits choux, je remettrai sûrement ce sujet sur l’établi (de madame).

Avis à la population : Mona tend toujours l’âme sœur.

Pour croquer la pomme…

OKCupid est un site de rencontres américain. En s’abonnant, les internautes sont invités à effectuer des tests pour trouver plus facilement l’âme sœur. En croisant les réponses données par les internautes aux questions relatives au nombre de partenaires avec les données cachées[1] des photos déposées sur le site, il a été possible d’étudier le comportement sexuel des utilisateurs de smartphones. Il ressort de cette étude portant sur 9785 personnes de 30 ans que les propriétaires hommes d’Android avaient déjà eu en moyenne, six partenaires sexuels, tandis que la femme moyenne en a eu 6.1. Pour les utilisateurs de BlackBerry, le nombre était de 8,1 pour les hommes et 8,8 pour les femmes. Quant aux utilisateurs d’iPhone, les partenaires sont de 10 pour les hommes et de 12,3 pour les femmes.


On peut se poser quelques questions :

  • Pourquoi les femmes de 30 ans ont-elles plus de partenaires que les hommes ?
  • Pour les détenteurs d’IPhone, est-ce la qualité de la photo qui est déterminante pour leur réussite ?
  • Un IPhone posé sur une table ou un bureau n’est-il pas le signe d’une personne branchée et appartenant à une CSP+ ?
  • L’IPhone contient-il des phéromones ? des aphrodisiaques ?

En élargissant le panel aux abonnés de 18 à 40 ans, on constate toujours un avantage aux utilisateurs d’IPhone.


Mona pas besoin de téléphone pour trouver des petits copains. Et vous ?


[1] Il est possible de savoir le type de smartphone utilisé pour la photo

Un baise-seller

Dans un article récent, je vous ai présenté ce bon docteur Auguste Debay. Cet homme de science a pondu un ouvrage en 1849 qui fut réédité, réédité, réédité. Comme quoi, la chose intéresse. Ce bouquin regorge (si j’ose dire) de bons conseils que je vous livrerai au fur et à mesure de vos envies d’apprendre les choses de la vie. Alors aujourd’hui, encore un article qui va vous passionner. Combien de fois doit-on bricoler par semaine ou si vous préférez combien de fois doit on sortir son matériel sur l’établi ? On dit toujours c’est pas le nombre de fois qui compte mais les sentiments et l’intensité de la chose. Ouais, ouais, mais n’empêche que tout le monde aime savoir s’il est dans la norme et s’il peut pas solliciter un peu plus son (sa) partenaire.

Allez Auguste, c’est à toi mon grand, on est tout joui.

amour

De même que les autres fonctions de notre économie, la fonction génitale doit être assujettie à des règles hygiéniques, si l’on veut la conserver intacte et longtemps. Les infractions à ces règles, souvent renouvelées, flétrissent bientôt l’organe et lui font perdre sa vigueur.

La vie sexuelle de l’homme renferme trois périodes : la première, celle de la jeunesse sexuelle, commence dès l’enfance et va jusqu’à vingt et un ans — la seconde, celle de la vigueur sexuelle, occupe l’intervalle de vingt et un a quarante ou quarante-cinq ans — la troisième, celle de la décadence sexuelle, commence à quarante ou quarante-cinq ans révolus et finit à soixante ans. Or ceux qui ont su se ménager pendant les deux premières périodes conservent encore, dans la troisième, une remarquable aptitude.

Les médecins et physiologistes qui se sont occupés de la question hygiénique des organes génitaux et de la fonction génésique, question de la plus haute importance pour le mariage et ses fruits, ont établi les règles suivantes :

De vingt à trente ans, l’homme marié peut exercer ses droits deux à quatre fois la semaine, en laissant un jour d’intervalle entre chaque fois. S’épuiser par un coït répété cinq et six fois dans un jour, ainsi que le font beaucoup de jeunes gens, c’est se préparer des regrets pour plus tard.

coupleDe trente à quarante ans, l’homme doit se borner à deux fois par semaine.

De quarante à cinquante, — une fois.

De cinquante à soixante, — une fois en quinze jours et moins encore, si l’on n’en ressent pas le besoin.

La continence est une nécessité pour la seconde vieillesse; le sexagénaire ne doit aller que très rarement porter sa mesquine offrande sur l’autel de Vénus ; car, à cette époque de la vie, la liqueur séminale est très lente à se reproduire. Le septuagénaire devrait s’abstenir du coït; l’énorme déperdition de fluide nerveux qui en résulte replonge dans un épuisement toujours nuisible à sa constitution. Il devrait se tenir en garde contre les fallacieux désirs nés d’une imagination lubrique, et bien se pénétrer de cette vérité, que, pour une faible éjaculation, qui tient plutôt de la douleur que du plaisir, il compromet sa santé et abrège sa vie. Les exemples de vieillards morts pendant ou à la suite du coït ne sont pas rares.

Mes petites cocottes, si en lisant ces lignes, vous vous êtes dites : « Ouf, bon ben, çà va : une fois par semaine, c’est bon vu son âge », vous vous méprenez. Depuis 1849, l’espérance de vie a bien augmenté. Et je parle sous le contrôle de mes deux seins : je pense qu’on peut passer à deux fois par semaine, voire plus si affinité.
En dessous, mes Chéries, autorisez votre homme à vous apporter l’aspirine ou bien ne craignez pas de le voir tremper son biscuit dans d’autres tasses. Tiens, pour vous donner des idées, écoutez donc la grande Colette Renard

(à ne pas mettre entre toutes les oreilles)


Mona pris plaisir à faire le point sur la chose, et vous ?