G point de point G ?

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C’est à vous dégoûter de rendre service. Faire du bien à son prochain (sa prochaine dans le cas qui va nous occuper) peut être répréhensible. Alors si votre voisine vous sollicite pour un service, étudiez bien sa demande avant de l’aider.

Reprenons les faits. Kurt de Cincinnati (Ohio) a obtenu son diplôme de médecine en 1992. En 1996, il s’est spécialisé en obstétrique et gynécologie. En 2010, une patiente lui demande de lui préciser où se situe son Point G. Le Doc, plutôt que de se lancer dans de longues explications, de tracer un crobard pas forcément très clair, enfile un gant et in situ cherche et dévoile le fameux Point G.

Bon, la patiente apprécie la pertinence de la réponse. Elle apprécie tellement qu’elle revient quelques jours plus tard. Elle dit que son mari et elle ont du mal à le retrouver le point qui fait fondre. Qu’à cela ne tienne, il lui propose de recommencer l’exploration de son cratère. Mais cette fois, pour que la patiente comprenne bien, il balade son doigt ganté jusqu’à ce que la femme grimpe aux rideaux en inondant la table d’auscultation. Sympa, non ? Rien ne vaut une telle expérience pour mémoriser, non ? Une semaine plus tard, afin de compléter les connaissances de Madame, lors d’une nouvelle visite, il trempe son biscuit juste pour compléter les connaissances de la dame. Là, on peut dire qu’elle a eu la totale, plus d’explications, c’est difficile. Non ? Un prof dévoué comme ça, ça ne se trouve pas sous les sabots d’un cheval. Merde. Quel professionnalisme !

Est-ce la dame qui lui a fait de la pub ? Toujours est-il qu’une autre patiente veut elle aussi veut en savoir plus sur sa boîte à trésor et ce d’autant plus qu’avec son mari, ils ont du mal à entamer un chiard. Pas de problème, le gynéco lui donne un cours vivant avec le gant vissé sur l’index. Elle monte au ciel sans qu’il ait eu même besoin de lui présenter son marteau-piqueur moustachu à vibrations. On peut dire que le gars, il connait son sujet.

Alors non seulement, suite à dépôt de plainte, Kurt a été viré de l’hôpital, mais le 31 janvier dernier, on vient de le radier. Il ne pourra plus exercer. Alors mes petites chattes, si vous voulez des infos sur le Point G, il faudra vous contenter du discours tristounet de votre gynéco.

Afin de vous éviter de vous fatiguer à m’envoyer des jets d’insultes, comprenez que tout cela est du deuxième degré. Quant à moi, je connais si bien mon chaudron que le Point G n’a plus aucun secret.

Mona parfois un humour grinçant.   

Faut pas prendre la mouche

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Vous connaissez Hermetia illucens ? Communément appelée mouche soldat noire, elle est peut-être l’avenir de l’humanité.  En effet, il semble de plus en plus difficile de produire suffisamment de viande pour les besoins qui croissent sans cesse. Dès 2050, il faudra augmenter la production de 50%. Or cela se fera au prix d’un risque de pénurie d’eau, d’autres ressources alimentaires. Il faut donc chercher des solutions de remplacement.

Et Hermetia semble être une des pistes les plus intéressantes. En effet, la larve est économique et rapide à élever et sa chair est très nourrissante.  

Des études sont menées par Ynsect pour en faire des farines animales. Poissons, volailles, porcs pourraient être nourries ainsi.

Mais plus fort, des expériences sont menées çà et là pour que chaque ménage puisse faire son propre élevage de larves pour les consommer en pâté ou salades… Katharina Unger a mis au point un incubateur facile à utiliser prenant peu de place pour un rendement maxi. J’ai demandé à Mona de commencer un élevage. 

Bon je dois vous dire que je n’ai pas encore testé ce mets et je ne peux donc vous donner des idées d’accord avec tel ou tel vin. En dégustant la Terrasse d’Elise cuvée Elise 2006 prenez du plaisir. D’une longueur remarquable, ce vin du Languedoc a des tannins soyeux, du volume en bouche et de jolis arômes de fruits noirs. Que c’est bon !

Pas de quoi prendre la mouche

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Sans être une féministe engagée, encore moins une femen, j’aime rendre hommage à certaines femmes un peu oubliées par la déferlante de l’histoire. Après quelques révolutionnaires, place à une entomologiste du XVII° siècle qui a laissé des planches superbes mais surtout un travail scientifique important. Elle fut en effet la première à faire le lien entre la chenille et le papillon. Avant elle, des théories fumantes affirmaient que les papillons sortaient de nulle part. Cela confortait les partisans de la génération spontanée. Bien que les femmes à l’époque étudiaient peu, Maria Sibylla Merian eut la chance de naître dans une famille d’éditeurs qui lui transmirent l’art de l’illustration. Mais elle ne se contenta pas de peindre. Elle étudia les insectes et notamment ceux d’Amérique du Sud et en se rendant sur place, ce qui était un exploit pour l’époque et ce d’autant plus qu’elle était femme…

Attirée par le monde des aptérygotes et des ptérygotes, elle éleva des chenilles et constata qu’après quelques semaines de vie rampante, la bestiole s’isolait dans une chrysalide et en ressortait magnifiée en papillon. Comment une créature aussi vilaine pouvait dégager une telle beauté en s’envolant.

Et tout ceci me fait penser à moi. Comment moi dont le visage était si ingrat au moment d’une adolescence boutonneuse devint si rayonnant que l’EDF voulait m’embaucher pour éclairer le monde si banal de ses consommateurs.

Mona a une taille guêpe et des fourmis dans les jambes.

Quel sein… patron

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Vous savez le bonheur que j’ai de travailler pour Lépucurien. Ce grand homme m’a tellement appris de choses que je lui dois tout et c’est presque du vol qu’il me gratifie d’une rémunération. C’est bien entendu la connaissance du vin qu’il m’a transmise. L’éventail incroyable de crus qu’il m’a proposé m’a permis de comprendre les subtilités du jus de la treille et même si je ne lui arrive qu’à la cheville lorsque nous sommes un verre à la main en train d’écouter le vin, je suis très fière du chemin parcouru. Un jour de dégustation, je voulus en savoir plus. Comment ce génie avait-il pu emmagasiner tant de connaissances sur la boisson de Bacchus. Lépicurien se fit un plaisir de me raconter son long apprentissage. Je reprendrai in extenso les paroles employées pour expliquer cette passion dévorante :  

Tout petit déjà, j’ai aimé la dégustation, me dit Lépicurien. Aussi loin que remontent mes souvenirs, me reviennent de longues tétées gourmandes et moi qui essayais de distinguer le goût du sein droit de celui de gauche sous le regard tendre de ma maman qui avait une devanture de première bourre, style melon de cavaillon. Et chaque jour selon ce que ma mère avait mangé, je pouvais distinguer poisson, viande, légumes… En grandissant, je demandais à ma cousine de me mettre dans le bec toutes sortes de choses : carambar, calisson, bêtise de Cambrai, nougat, chocolat… et mémorisais toutes ces sucreries. Lorsque ma mère allait au marché, j’avais plaisir à l’accompagner. Là, les yeux fermés, je m’approchais des étals et sentais à pleins poumons les effluves de poisson, viandes, fruits… et même qu’un jour je me suis retrouvé sous les jupes d’une imposante commerçante. Je reniflais à pleins naseaux son persil dru comme du crin qui dépassait du cabas. Je reçus une baffe mais cette odeur resta gravée dans ma mémoire bien que je ne l’aie jamais retrouvée dans aucun flacon.

Ainsi parle mon mentor, mon maître, mon patron. Que c’est beau cette vocation précoce.
Mona tellement de chance de l’avoir…

Ô pinard d’espérance !

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Puisqu’en France, on peut maintenant louer le plaisir du vin sans risquer une réprimande des autorités, j’ai le plaisir de vous présenter la superbe chanson interprétée par Michel Simon dans le Vieil homme et l’enfant : Vive le Pinard. Il se dit qu’elle a été créée par des soldats du 140ème RI, mais elle est plutôt l’oeuvre de Louis Bousquet, pour les paroles et Georges Picquet pour la musique. En ces temps de commémoration de la Grande Guerre, c’est un hommage à nos Poilus qui aimaient tant leur pinard. Ce mot qui désigne un vin de piètre qualité serait une dérive du cépage Pinot. Le maréchal Joffre, fils d’un tonnelier de Rivesaltes, glorifiait le général Pinard qui avait soutenu le moral de ses troupes. Quant aux soldats, ils invoquaient Saint Pinard.

Mais assez parlé, chantons maintenant.

Sur les chemins de France et de Navarre
Le soldat chante en portant son bazar
Une chanson authentique et bizarre
Dont le refrain est « Vive le pinard ! »

Un ! deux !
Le pinard c’est de la vinasse
Ça réchauffe là où cque ça passe
Vas-y, Bidasse, remplis mon quart
Vive le pinard, vive le pinard !

Aimer sa sœur, sa tante, sa marraine
Jusqu’à la mort, aimer son étendard,
Aimer son frère, aimer son capitaine,
Ça n’empêche pas d’adorer le pinard

Fier inventeur de la pomme de terre
On a donné ton nom à des esquarres
Mais dis-nous donc alors, que faut-il faire
Pour honorer l’inventeur du pinard ?

Jeune marmot, bois le lait de ta mère
C’est ton devoir, mais songe que plus tard
Cette boisson te paraîtra z’amère,
Un vrai poilu ne boit que du pinard

Le vieux garçon, on s’éloigne à sa vue,
Le vieux laid’ron, on le met z’au rencard,
La vieille bouteille est toujours bienvenue,
Plus il est vieux, plus on aime le pinard

Cèpe des bois, nourriture bien digne
De parfumer le repas d’un Boyard,
Tu ne vaudras jamais le cep de la vigne,
Vu que c’est lui qui donne le pinard.

Dans le désert, on dit qu’le dromadaire
N’a jamais soif, mais c’est des racontars,
S’il ne boit pas, c’est qu’il n’a que d’l’eau claire,
Il boirait bien s’il avait du pinard

On tue les poux avec l’insecticide,
On tue les puces avec que du coaltar,
On tue les rats avec que des acides
Et le cafard en buvant du pinard

On tend l’jarret pour avoir de l’allure,
On tend des pièges pour prendre le renard,
On tend son arc pour avoir la main sûre,
Moi j’tends mon quart pour avoir du pinard

Si vous avez compris ma chansonnette
Je vous en prie, ne soyez pas flemmards,
Prouvez-moi-le en chantant z’à tue-tête
Le gai refrain de « Vive le pinard ! »

Tous en chœur !

Quels pieds !

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Quand on veut être hyper-chic, hyper-sexy, rien ne remplace bas, porte-jarretelle et bien entendu chaussures à talons. Tout homme qui voit arriver une femme perchée est immédiatement sous le charme.

Mais même si l’on dit qu’il faut souffrir pour être belle, combien de femmes ont les panards en compote et endurent une quasi torture quotidienne. Les podologues trouvent une clientèle fidèle parmi ces échassiers de luxe. Leurs pieds comprimés et fortement inclinés mettent le feu à leur voûte plantaire. En effet, le port des escarpins affaisse petit à petit les coussinets ce qui provoque une douleur handicapante pour marcher.

Parmi les solutions médicales proposées, les chirurgiens anglo-saxons ont mis au point une intervention du nom de Loub Job, Loub comme Louboutin, marque de chaussures reconnaissables à leur semelle rouge. Est ce parce qu’avec des talons de 16 cm, le célèbre chausseur fournit de nombreuses patientes ?

Contrairement à ce qu’on lit parfois, cette couleur rouge n’est pas une création de Christian Loboutin. C’est le Prince Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV, qui lança involontairement cette mode en 1662. Cherchant un déguisement pour le Carnaval, il se promena dans le quartier des abattoirs à Paris. Marchant dans des flaques de sang, ses chaussures se teintèrent de rouge. A son retour à Versailles, les courtisans crurent à une nouvelle mode et mirent rapidement des semelles rouges.

Mona une pointure de Cendrillon.

L’Emir et le chèque

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En avril 2014, Aurélie Filipetti, alors ministre de la Culture, a inauguré en compagnie d’un membre de la famille du Cheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan, émir d’Abou Dabi, le Théâtre Impérial de Fontainebleau. Ce monument était fermé au public depuis 150 ans. Et c’est l’Emir qui a financé les travaux de restauration à hauteur de 10 millions d’euros. Lors de la signature du contrat en 2007, l’Emirat d’Abu Dhabi a accepté de financer  la restauration du théâtre impérial et la France a accepté de rebaptiser la salle. Elle portera le nom de Théâtre Cheikh Khalifa Bin Zayed al-Nahyan.

Je dois vous dire que cette information m’avait échappé. Donc avec retard, je m’insurge contre cette décision. On ne compte plus les restaurations dues à la générosité de donateurs. A titre d’exemple la famille Rockefeller a largement participé aux travaux du Château de Versailles. Plus récemment, le groupe Vinci a restauré la Galerie des Glaces du palais de Louis XIV.

Or, si des plaques sont apposées pour rappeler la participation de ces mécènes, le nom de Galerie des Glaces n’est pas devenu Galerie Vinci… On aurait d’ailleurs trouvé ridicule de rayer d’un trait de plumes ce qui fait partie de notre patrimoine culturel et historique. Et ce d’autant plus que ces changements de nom ne sont pas une tradition dans notre pays.

Certes, sans les 10 millions de l’Emir, le Théâtre n’aurait pas été restauré, mais il en est souvent de même pour les restaurations tant à Versailles qu’au Louvre sans l’argent privé… Et puis je me dis qu’avec la gabegie des finances publiques, tous ces millions dépensés sans compter… Pour mémoire, je rappellerai simplement le gâchis des vaccins contre la grippe aviaire. Roseline Bachelot, alors ministre de la Santé, a commandé des vaccins pour plus de 392 millions d’euros. Le stock a fini à la poubelle…. cette somme aurait permis de restaurer un grand nombre de chantiers sans avoir à quémander.

Bon, ma Chère Mona, après cette colère toute républicaine, il est temps de passer aux choses sérieuses : que diriez-vous de goûter ce vin de Loire : Clos du Tue Bœuf Cheverny Rouillon 2009. Les frères Puzelat nous régalent avec cet assemblage de Gamay et de Pinot. Ça pète le fruit et on a envie de se taper la bouteille.

A nous les petites Anglaises ?

So british
So british

Voilà des années qu’on nous bassine (si j’ose dire) sur notre propreté. On dit régulièrement que le Frenchie est un porc qui n’use que trop peu de brosses à dent, de shampoing…. On se dit que les déodorants qui annoncent une efficacité durant 72 heures ont été créés spécialement pour nous.

Or un sondage publié récemment nous redonne des couleurs :

Flint+Flint sont propriétaires de cliniques cosmétiques en Angleterre. Ils ont commandé un sondage sur la toilette des sujettes de sa gracieuse Majesté. Et quelle ne fut pas leur surprise : quatre females british sur cinq ne se lavent pas chaque jour. Près d’une sur trois ne fréquente pas sa douche durant trois longues journées. Pire, une sur huit ne prend même pas la peine de se démaquiller et de se laver les crocs avant de se pieuter. Alors là, les bras m’en tombent. Je ne pensais pas qu’il y avait autant de truies de l’autre coté du Channel (elle est bonne, non ?). Quand un mec aborde une nana, faut pas craindre les mauvaises odeurs. Ça doit refouler du goulot et du reste. Se joint à ce fumet nauséabond, des restes de déodorant de trois jours. Purée de ta mère, le gars qu’arrive à dresser pavillon, c’est soit qu’il a été élevé près d’une fosse à purin ou qu’il est tellement en manque qu’il pourrait se taper une chèvre.

Quand on leur demande pourquoi, elles ont abandonné la toilette quotidienne, elles répondent qu’elles souhaitent gagner un peu de temps de sommeil. Ben mes cocottes, passez moins de temps devant la téloche et un peu plus dans l’eau.

En lisant la presse britannique, on se marre. Ces journaux toujours prêts à dégainer contre les froggies sont obligés de reconnaître que nous nous lavons quotidiennement. Il faut dire que nous coté plumard, on est les champions de la bagatelle et que le sport en chambre nécessite généralement une hygiène soignée.

Mona une hygiène irréprochable au dire de ses conquêtes.

Journée de la femme 2015 (2ème partie)

Alors que Monsieur Placé a choisi de poser avec une poule à l’occasion de la Journée de la Femme. Moi, je préfère poser seule pour refuser le rôle de sexe faible qu’on nous attribue. Je pense même être plus couillue que beaucoup de bonhommes. Qu’on se le dise !

Journée de la femme 8 mars 2015
Journée de la femme 8 mars 2015