On spray du bon temps ?

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Comme vous le savez des Etats du coté de l’oncle Sam ont autorisé la culture et la vente du cannabis. Depuis non seulement, on peut s’approvisionner pour fumer son pétard en fin de repas, mais des gars se sont engouffrés dans le filon pour fournir des produits élaborés à base d’herbe. Ainsi un laboratoire de Californie propose un spray à base d’huile de noix de coco et de THC, principale substance responsable des effets du cannabis, qui permet aux dames de s’envoyer plus facilement au septième ciel. Alors l’huile Foria (nom du spray), comment ça marche ?

Il suffit de pulvériser sur les parties les plus intimes environ 30 minutes avant une bonne séance de rodéo sur sommier multisoupir. Selon les premières clientes qui ont testé le produit miracle, les résultats sont là. Les zones aspergées par le spray donnent des sensations de chaleur ; de même le centre d’accueil semble plus détendu. Enfin ces dames ont eu la sensation de sentir davantage leur partie gazonnée et donc de mieux profiter de la matraque qui visitait leur entresol.

En conclusion ces premières utilisatrices avouent avoir trouvé le moment plutôt sympa mais se demandent si elles l’utiliseront régulièrement car elles en espéraient plus. Elles attendaient un voyage supersonique avec frissons intergalactiques, un dérapage non contrôlé dans le décor, une partie de jambons avec cris et châtiments, un départ sans retour. Elles se voyaient toucher le plafond avec les pieds, gueuler merci dans toutes les langues, aspirer le mec, le vider jusqu’à la dernière goutte, chanter l’hymne à la joie sans fausses notes. Et tout ça, bernique, que dalle.

Ma Chère Mona, vous qui n’avez besoin d’aucun artifice pour monter par ascenseur jusqu’au paradis et ce sans quitter votre pieu, vous ne serez pas acheteuse si un jour on peut se le procurer en France. Par contre, pour se chauffer, rien ne vaut un petit gorgeon. Ce jour, nous irons dans les Alpilles pour déguster un grand vin blanc : Domaine de Trévallon 2011. Un assemblage de cépages méditerranéens mêlés à du Chardonnay. Une grande réussite pour ce vin frais aux notes très exotiques.

C’est nichon, ni froid

Depuis longtemps, de fortes différences marquent le nord et le sud de la France. Au Nord, on parlait la langue d’oïl ; au Sud la langue d’oc. Au Nord, on utilise le beurre et le saindoux, les pommes de terre, la bière ; au Sud, l’huile d’olives, les légumes frais et le vin…

Au Nord, des femmes sont plutôt blondes, au Sud, souvent brunes…

Et, grâce à Ebay France, il va falloir ajouter bonnets C et D au Nord et bonnets A et B au Sud. Pour réaliser cette étude, Ebay a analysé les achats de lingerie réalisés durant un an sur son site. On relève notamment qu’en région PACA on aime le côté ostentatoire des sous-vêtements, puisque les soutiens-gorge dorés et les boxers argentés attirent toutes les convoitises. A l’inverse, les femmes en Ile-de-France préfèrent des culottes et des slips plus discrets même si elles ne dédaignent pas les sous-vêtements transparents. Dans les régions du Centre et en Corse, les femmes préfèrent les formes classiques et les couleurs sages, quand l’orange et le vert séduisent respectivement les femmes du Midi-Pyrénées et en Aquitaine. Qu’à Bordeaux, on préfère le vert ne m’étonne pas : on a toujours un verre de bon vin à la main.

Mais revenons à cette histoire de taille de bonnet. Les gens du Nord (ont dans les yeux le bleu qui manque à leur décor) ne doivent pas trop se réjouir. En effet, le Sydney Morning Herald rapporte qu’en 10 ans, les seins ont fortement grossi passant en moyenne de 75C à 80D. On donne plusieurs explications à ce phénomène :

L’alimentation a beaucoup changé et s’est diversifiée. Les femmes mangent plus de protéines (4 fois plus de porc et de poulet que dans les années 60).

Notre environnement aurait également une influence sur la production d’œstrogènes, notamment les pesticides et autres substances chimiques…

Enfin, et c’est peut-être la moins bonne nouvelle, si les poitrines sont plus grosses, c’est que les femmes en général sont aussi plus grosses. Selon les statistiques de l’OMS en 2007, 67,4% des femmes australiennes étaient en surpoids.

En France, les chiffres de l’INSEE évaluent à 21% des femmes en surcharge pondérale.

Voyez vous, ma Chère Mona, vous qui êtes du Sud et qui, malgré votre taille de guêpe, avez des formes fort généreuses, je me demande si ces gros bonnets du Nord ne sont pas dus au saindoux et à la bière. Bon en attendant, pour faire honneur au Sud, je vous invite à boire un grand vin du Domaine de Trévallon. Ce vin blanc 2006 est tout simplement  extraordinaire.