L’Eau MS

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Comme chaque année, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) publie son rapport sur la consommation d’alcool dans le monde et les conséquences sur la santé liées à l’excès.

Sans grande surprise, ce sont les pays riches (Amérique du Nord et Europe) qui picolent le plus. Près de 50% de la population mondiale ne boit jamais d’alcool.

Ce sont les spiritueux qui décrochent largement la palme des boissons les plus absorbées avec 50%, suit la bière avec 35% et le vin monte sur la troisième marche mais très loin derrière avec 8%.

Comme vous l’imaginez bien au Journal, on a surtout fouillé ce qui touche au pinard. Seuls quatre pays approchent ou dépassent les 50 litres par an : France, Italie, Portugal, Suisse. Ces quatre pays européens sont par contre de faibles buveurs de bière en comparaison des Allemands, Irlande, Tchéquie… Ces statistiques qui se modifient peu d’une année à l’autre ne font que refléter un mode de vie. En France, on boit depuis longtemps du vin en mangeant et même si ce plaisir se répand dans le monde, il ne touche qu’une minorité de consommateurs privilégiés et cultivés. Un Américain moyen avaleur de hamburgers, beurre de cacahuètes, sandwichs et autres n’a aucune raison d’abandonner son soda ou sa bibine au profit d’un vin qui s’associera de toute façon si mal avec ces nourritures. Le malheur est que notre beau pays est également touché par cette gangrène. Les repas sont de plus en pris sur le pouce avec des aliments qui feraient vomir nos ancêtres. Les pauvres, en voyant les files interminables devant les drive de Mc Do, doivent se retourner dans leur tombe. Comble de malheur, nous sommes devenus les premiers buveurs de whisky

Et les choses ne devraient pas aller en s’améliorant. Les jeunes filles ne cuisinent que très rarement et la bouffe industrielle envahit les foyers. Le micro-onde a détrôné la cocotte en fonte et le congélateur regorge de plats préparés en usine.

Enfin nous avec Mona, on défend bec et ongle cette civilisation, cet art de vivre. Nous n’imaginons pas sauter un repas et boire des boissons sucrées en guise de vin. D’ailleurs il est temps ma Chère Mona de tremper vos lèvres dans cette merveille : un Vosne Romanée 2009 de Gérard Mugneret. Délicatesse, finesse et bouquet de fruits. C’est tellement bon qu’on le finira avec notre déjeuner. Une côte de veau juste poêlée lui tiendra compagnie pour notre plus grand bonheur.

C’est nichon, ni froid

Depuis longtemps, de fortes différences marquent le nord et le sud de la France. Au Nord, on parlait la langue d’oïl ; au Sud la langue d’oc. Au Nord, on utilise le beurre et le saindoux, les pommes de terre, la bière ; au Sud, l’huile d’olives, les légumes frais et le vin…

Au Nord, des femmes sont plutôt blondes, au Sud, souvent brunes…

Et, grâce à Ebay France, il va falloir ajouter bonnets C et D au Nord et bonnets A et B au Sud. Pour réaliser cette étude, Ebay a analysé les achats de lingerie réalisés durant un an sur son site. On relève notamment qu’en région PACA on aime le côté ostentatoire des sous-vêtements, puisque les soutiens-gorge dorés et les boxers argentés attirent toutes les convoitises. A l’inverse, les femmes en Ile-de-France préfèrent des culottes et des slips plus discrets même si elles ne dédaignent pas les sous-vêtements transparents. Dans les régions du Centre et en Corse, les femmes préfèrent les formes classiques et les couleurs sages, quand l’orange et le vert séduisent respectivement les femmes du Midi-Pyrénées et en Aquitaine. Qu’à Bordeaux, on préfère le vert ne m’étonne pas : on a toujours un verre de bon vin à la main.

Mais revenons à cette histoire de taille de bonnet. Les gens du Nord (ont dans les yeux le bleu qui manque à leur décor) ne doivent pas trop se réjouir. En effet, le Sydney Morning Herald rapporte qu’en 10 ans, les seins ont fortement grossi passant en moyenne de 75C à 80D. On donne plusieurs explications à ce phénomène :

L’alimentation a beaucoup changé et s’est diversifiée. Les femmes mangent plus de protéines (4 fois plus de porc et de poulet que dans les années 60).

Notre environnement aurait également une influence sur la production d’œstrogènes, notamment les pesticides et autres substances chimiques…

Enfin, et c’est peut-être la moins bonne nouvelle, si les poitrines sont plus grosses, c’est que les femmes en général sont aussi plus grosses. Selon les statistiques de l’OMS en 2007, 67,4% des femmes australiennes étaient en surpoids.

En France, les chiffres de l’INSEE évaluent à 21% des femmes en surcharge pondérale.

Voyez vous, ma Chère Mona, vous qui êtes du Sud et qui, malgré votre taille de guêpe, avez des formes fort généreuses, je me demande si ces gros bonnets du Nord ne sont pas dus au saindoux et à la bière. Bon en attendant, pour faire honneur au Sud, je vous invite à boire un grand vin du Domaine de Trévallon. Ce vin blanc 2006 est tout simplement  extraordinaire.