Le feu au c..

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Mon cher Jean Veuplu, votre situation a retenu toute mon attention. Agé de 30 ans, vous êtes père de onze enfants et vous souhaitez vous arrêter là. Tout d’abord mes félicitations, vous avez travaillé pour l’avenir de la France. De plus, en voulant stopper à 11, vous manifestez votre intérêt pour le football, et bien que comme Lépicurien, je sois plutôt rugby, je vais m’occuper de votre cas. Dans votre courrier, vous insistez sur le fait que votre épouse ne supporte aucune forme de contraception et que votre morale vous interdit des solutions définitives telles que la ligature des trompes. C’est tout à votre honneur.

Il faut donc chercher de votre coté, mon petit Jean. Je vous avais proposé des redingotes d’Angleterre, mais vous m’avez indiqué ne pas supporter de bâcher Popaul avec du latex. Dont acte !

Aussi, je vous propose d’utiliser une méthode ancestrale simple et suffisamment efficace pour que la communauté scientifique s’y intéresse depuis quelques années : la contraception par la chaleur. Depuis la nuit des temps, des mâles Touaregs notamment se servent de la chaleur pour contrôler leur fertilité. Si nos roubignoles pendouillent comme des fruits sur une branche, c’est pas pour des prunes. Le scrotum permet d’abaisser la température de nos valseuses de 2° Celsius environ par rapport aux 37° de notre corps. Cette réduction est indispensable à la fabrication d’une liqueur d’amour apte à la reproduction.

Nos homme bleus passent un bon moment accroupis avec une pierre chaude entre les guiboles qui fait monter la température de leurs coucougnettes et perturbe la fabrication d’une bonne rosée d’amour fertilisante. Aussi quand ils déposent leur production de nectar dans la fleur de Madame, ils risquent moins de lui arrondir le globe.

Il faut savoir, mon champion du Dunlopillo, que cette contraception est réversible. Lorsque vous arrêtez de chauffer vos valseuses, la machine à bébés se remet en route après quelques mois. Pas mâle, pas mal !

Si jamais, vous n‘obtenez pas de résultats satisfaisants, ne vous inquiétez pas. Un amateur de ballon rond me disait qu’avoir un remplaçant dans une équipe n’était pas un luxe. Trêve de plaisanterie !

Il existe peut-être une solution. Vous allez vous baigner à poils dans la Seine et si vous tombez sur un pacu affamé, il pourra s’intéresser à vos pendentifs. Attention toutefois, Bernard Hugueny, chercheur à l’IRD et au muséum national d’histoire naturelle dément cette forme de contraception.

Mona chaud.