Noël au plumard ; septembre verra un moutard !

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Bon, les fêtes sont passées. Et de nombreuses femmes ne savent pas encore qu’elles ont un polichinelle dans le tiroir. Oui, vous avez bien lu et pourtant quand on les interroge, ces dames disent très majoritairement qu’elles souhaitent plutôt accoucher au printemps. Comme dirait l’autre, c’est raté.

Pendant des siècles, les cigognes livraient surtout les enfants entre janvier et avril. En retirant neuf mois, on en déduit une conception entre avril et juillet. Ce qui est logique, le printemps est la période où la sève remonte… Par contre, mars était une période de vaches maigres pour les séances de rodéo sur sommier ce qui réduisait au minimum les naissances en décembre. En effet, la religion catholique interdisait les relations conjugales durant le Carême qui dure 40 jours.

Depuis les années 1970 et l’arrivée de la contraception, les accouchements au printemps sont en forte hausse selon le souhait des femmes rapporté au début de cet article. Le bébé programmé. Les institutrices et profs sont les championnes des accouchements au printemps ce qui évite de raboter les longues vacances d’été et de profiter d’avantage de son chiard.

Alors, allez-vous dire, pourquoi affirmez-vous que de nombreux bébés sont actuellement en construction ? Et bien, je ne vois qu’une explication, la contraception est devenue banale et on peut supposer que la période de fêtes entraîne un certain relâchement dans la prise régulière de la pilule et le bien-être qui suit des repas copieux et arrosés facilite le rapprochement des conjoints. Et crac, en hiver, on a envie de fraises, signe fort de la mise en route d’un têtard qui sortira en même temps que les champignons et les vendanges.

Mona aucune envie de fraises, je vous rassure !

Le feu au c..

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Mon cher Jean Veuplu, votre situation a retenu toute mon attention. Agé de 30 ans, vous êtes père de onze enfants et vous souhaitez vous arrêter là. Tout d’abord mes félicitations, vous avez travaillé pour l’avenir de la France. De plus, en voulant stopper à 11, vous manifestez votre intérêt pour le football, et bien que comme Lépicurien, je sois plutôt rugby, je vais m’occuper de votre cas. Dans votre courrier, vous insistez sur le fait que votre épouse ne supporte aucune forme de contraception et que votre morale vous interdit des solutions définitives telles que la ligature des trompes. C’est tout à votre honneur.

Il faut donc chercher de votre coté, mon petit Jean. Je vous avais proposé des redingotes d’Angleterre, mais vous m’avez indiqué ne pas supporter de bâcher Popaul avec du latex. Dont acte !

Aussi, je vous propose d’utiliser une méthode ancestrale simple et suffisamment efficace pour que la communauté scientifique s’y intéresse depuis quelques années : la contraception par la chaleur. Depuis la nuit des temps, des mâles Touaregs notamment se servent de la chaleur pour contrôler leur fertilité. Si nos roubignoles pendouillent comme des fruits sur une branche, c’est pas pour des prunes. Le scrotum permet d’abaisser la température de nos valseuses de 2° Celsius environ par rapport aux 37° de notre corps. Cette réduction est indispensable à la fabrication d’une liqueur d’amour apte à la reproduction.

Nos homme bleus passent un bon moment accroupis avec une pierre chaude entre les guiboles qui fait monter la température de leurs coucougnettes et perturbe la fabrication d’une bonne rosée d’amour fertilisante. Aussi quand ils déposent leur production de nectar dans la fleur de Madame, ils risquent moins de lui arrondir le globe.

Il faut savoir, mon champion du Dunlopillo, que cette contraception est réversible. Lorsque vous arrêtez de chauffer vos valseuses, la machine à bébés se remet en route après quelques mois. Pas mâle, pas mal !

Si jamais, vous n‘obtenez pas de résultats satisfaisants, ne vous inquiétez pas. Un amateur de ballon rond me disait qu’avoir un remplaçant dans une équipe n’était pas un luxe. Trêve de plaisanterie !

Il existe peut-être une solution. Vous allez vous baigner à poils dans la Seine et si vous tombez sur un pacu affamé, il pourra s’intéresser à vos pendentifs. Attention toutefois, Bernard Hugueny, chercheur à l’IRD et au muséum national d’histoire naturelle dément cette forme de contraception.

Mona chaud.

Faut-il taxer les grossesses ?

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En France, depuis quelques temps on parle beaucoup de pilules. Celles de 3ème et 4ème génération seraient dangereuses pour la santé des jeunes femmes. Je n’interviendrai pas dans ce débat, n’ayant pas les connaissances sur ce sujet. Je peux juste faire remarquer qu’environ 60 % des femmes françaises âgées de 20 à 44 ans utilisent la pilule alors que le stérilet est le premier mode de contraception au niveau mondial. C’est curieux ce que les françaises aiment avaler.

Ce que je trouve choquant, c’est que c’est sur nous les femmes que repose l’essentiel de la contraception. La fameuse pilule masculine ressemble vraiment à l’Arlésienne. Mais les gars, ils acceptent éventuellement d’utiliser un K way Durex mais avaler des médoc pour assécher leurs vannes, non. Ils fouettent grave que le jour où ils auront besoin de petites graines pour ensemencer maman, leur jardinerie ne produise plus.

Et nous alors ? Vous trouvez normal qu’on encaisse tout : nausées, conséquences sur la libido, risque de cancer des boîtes à lait, d’AVC et le pire, une prise de poids. C’est bien simple, mon plat le plus consistant pour le dîner, c’est ma pilule faute de quoi je vire à l’éléphante ou à l’hippopotame. Et pendant ce temps, mon gigolo se tape un repas de roi à tel point que dans le lit, il largue des caisses si puissantes qu’on dirait une symphonie de Pethovent pour instruments à vents et corps de chasse.

C’est pas juste. J’en ai marre d’avaler mes Weight Watchers. Je veux pouvoir m’envoyer une bonne potée avant de pieuter. C’est bien simple, ça habite mes rêves, ça devient un cauchemar…

Aussi, j’ai pensé à un truc. Tout d’abord, soyons claire, dans le pageot, je ne suis pas partisante de retirer la table au moment du dessert et de le faire cracher hors du bénitier pour éviter d’absorber la pilule ou pis de faire la grève du sacrifice à Vénus. En effet, non seulement, le gars, il a envie de changer de cantine et de cantinière, mais mon minou, lui aussi il crie famine.

Alors la solution me direz-vous ? Si les gars vidaient leurs burettes dans des tubes et qu’on congelait leur sauce, on pourrait s’en servir uniquement lorsqu’on voudrait un chiard ou une gamine. Pour pouvoir s’amuser sans risquer un polichinelle à chaque voyage, il faudra que le mec passe sur le billard pour qu’on arrête sa fabrique à bouillon génératif. Je sais c’est radical. Mais, quel pied pour nous ; plus d’obligation médicamenteuse ! Et puis cette solution offre des avantages. Si le gars dépose sur son compte à la banque du sperme durant ses jeunes années, il livrera une liqueur d’amour de première pression et refourguera quelques années plus tard à son têtard, un héritage génétique de top niveau. Car vous n’êtes pas s’en savoir, Messieurs que votre béchamel à bébés se dégrade avec les ans.

Bon, je mesure quand même un danger, c’est la panne durable de congelo ou que les paillettes fondent par mégarde dans l’apéritif dominical. Mais en ouvrant plusieurs comptes en plus de la production gardée à la maison, çà diminue le risque.

Mona des idées alors que Lépicurien, lui, il voudrait lui montrer son petit derrick.