Je suis la poubelle pour aller danser

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Les gars, ce matin je vais vous faire plaise. Je pense que vous êtes comme moi, vous avez une femme dans votre entourage qui se rebelle et demande le partage des tâches ménagères. Ainsi au bureau, Mona me relance régulièrement pour que je lave les verres, que je passe l’aspirateur et que je fasse la poussière. Et puis quoi encore ! Jusqu’à maintenant, j’ai fait de la résistance considérant qu’un mâle n’était pas programmé pour ces corvées si féminines. Ok, vous allez dire, mes petites chattes que je suis un horrible macho. C’est possible. Et je ne cherche même pas à me justifier.

Mais aujourd’hui, une étude me réconforte : les hommes qui prennent la place des femmes à la maison (la cuisine, quoi !) ont moins de relations sexuelles que ceux qui pratiquent uniquement des travaux du style jardinage ou bricolage et boivent des bibines en regardant le foot ou le rugby. Et plus l’homme fait de repassage, vaisselle, poussières… moins, il escalade le mont de Vénus à maman. J’en vois d’ici des chagrines qui diront que c’est les vieux mecs de mon sale genre qui contraignent leur bobonne à répondre à leurs assauts libidineux et que la peur du mec leur font accepter ce dont elles n’ont pas vraiment envie, ces pauvresses. Peut-être, mais l’étude constate que les ménagères accomplies prennent autant leur pied et leur point G que celles dont le conjoint porte souvent le tablier.

Certes, la nouvelle génération semble changer et la frontière entre homme et femme tend à se fragiliser. Le partage du travail ménager semble de mise. Mais que voulez vous que ça me fasse ? Que le rodéo en chambre les passionne moins que leurs ainés, c’est triste, mais ils se consolent avec leur téléphone, leurs consoles de jeux. Quand ils quittent leur blouse, ils endossent à travers l’écran leur tenue de GI et affirment leur virilité en tuant des soldats ou des gangsters en faisant gicler un sang virtuel dans leur télé. Ben moi, ça ne m’amuse pas et je préfère la chanson du sommier aux raps qui accompagnent ces jeux de massacre.

Bon Mona, lorsque vous aurez fini avec la poussière, lavez donc deux verres, je vous prie et je vous sers le Saumur de Thierry Germain. Devenu un grand vigneron en quelques années, travaillant en bio, sa cuvée Terres Chaudes 2009 est un vrai régal. Une coupe de fruits et un superbe équilibre en bouche. Bravo !