Un morceau de Loth braisé

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Avant de me lancer dans cette aventure, je fus prise d’hésitation. Bien que Lépicurien me rappelât que notre blog n’avait pas pour mission de juger les œuvres de poètes mais de les faire connaître, il est difficile de déboulonner la statue de deux des plus grands auteurs de notre belle langue. Or là, je sais que je vais en écœurer, dégoûter plus d’une et plus d’un, en publiant deux poèmes qui ne sont jamais repris dans les œuvres intégrales de ces génies. Et ce d’autant plus que nous ne sommes pas certains de leur authenticité. Cependant Robert Desnos dans : De l’érotisme considéré dans ses manifestations écrites et du point de vue de l’esprit moderne écrit que :

George Sand avait promis son amour au poète qui ferait le poème le plus obscène. Victor Hugo et Musset produisirent, le premier, un poème intitulé Merde, le second Les Filles de Loth. Nous avons vu une édition clandestine de ces deux poèmes. Sa préface donnait cette explication et ajoutait qu’ Alfred de Musset avait remporté le prix. Nous croyons nous souvenir que le poème de Victor Hugo, en alexandrins, était bien supérieur à celui de son concurrent. Malheureusement nous ne l’avons plus jamais revu. Par contre, il existe de nombreux textes des Filles de Loth, œuvre amusante, un peu longue et spirituelle, et beaucoup moins obscène que ne le laisse prévoir sa réputation.

Mon cher Robert, difficile de partager votre point de vue car le texte attribué à Totor a été publié et ces vers ne grandiront pas la légende du grand homme. Mais enfin quand on participe à un concours et que le premier et unique prix est George Sand, on fait un effort, merde !

Quant au poème de Musset, il évoque une page de la Genèse. Comme vous n’êtes pas tous des exégètes, je me dois de vous conter brièvement l’histoire de Loth. Au temps d’Abraham, les villes de Sodome et Gomorrhe furent détruites par un feu divin pour les punir de leurs mœurs dissolues. Mais Yahvé sauva Loth, neveu du Patriarche, sa femme et ses filles. Ils devaient fuir la ville en ne retournant pas vers Sodome. Sa femme regarda derrière elle et fut immédiatement transformée en statue de sel. Les trois autres se réfugièrent dans une grotte. Là, les deux filles jeunes et vaillantes et ayant de la langueur dans le réchaud enivrèrent leur géniteur et se firent obturer la brèche par ce dernier inconscient. De cette union naquirent deux marmots dont les descendants passèrent le plus clair de leur temps à se faire la guerre. Sans porter de jugement sur cette page biblique, on peut penser qu’une fois encore, c’est la femme qui est à l’origine de la faute comme toujours. Y’en a marre ! Et puis mieux vaut un bon inceste que pas de descendance. No comment.

Ne souhaitant pas vous saouler, mes petites Lolottes, je me propose de distiller les poèmes des deux prétendants à une partie de craquette avec la George au cours des prochains jours.

Mona une grotte secrète. Qu’on se le dise !

Bouche des goûts

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Mona qui répond toujours avec expertise à vos nombreux courriers a eu l’occasion de soulager Sophie Stiquet qui souffrait d’halitose et était envahie d’acné. Cette professeur de français lui a fait savoir que ces maux n’étaient plus qu’un mauvais souvenir depuis qu’elle avait suivi scrupuleusement les judicieux et avisés conseils prodigués. Pour nous c’est toujours un bonheur que d’aider nos contemporains moins gâtés par la nature que nous. Merci Sophie pour vos remerciements et le chèque établi à l’ordre des œuvres sociales du Journal Epicurien. Sachez que Mona a acheté avec cette somme un superbe foie gras que nous avons mangé en pensant fortement à vous.

Bien, cela étant dit, je souhaitais apporter un compliment d’informations à l’article de ma collaboratrice préférée. En effet, pourquoi tant d’humains ont une haleine de bouc, de vide-ordure, de putois, voire de chacal ? Pourquoi lorsqu’ils ouvrent la bouche, ces êtres humains font remonter des souvenirs de bac à purin, de porcherie bretonne ou de corvée de chiottes pour ceux qui furent pioupious dans l’armée française ? Oui, pourquoi ?

C’est dans un ouvrage du 15° siècle que j’ai trouvé la réponse : les Evangiles des Quenouilles relate les discussions de six femmes doctes qui parlent de maladies, des remèdes liés, délivrent de sages conseils et évoquent les interdits de leur vie quotidienne.

A propos de mauvaise haleine il est dit que :

Lorsqu’un homme couche avec sa femme ou son amie en ayant les pieds sales et puants, et s’il advient qu’il engendre un fils, ce fils aura puante et mauvaise haleine ; et si c’est une fille, elle l’aura puante par-derrière.   
Marie Ployarde dit à ce propos qu’il en advint ainsi de sa cousine car, partout où elle allait, son derrière rendait une odeur si puante que les assistants se bouchaient le nez, mais sans savoir celui ou celle qui en était cause.

Sophie dans votre courrier, vous n’évoquez pas de problème de ce côté-là. Est-ce un oubli ? Si oui, n’hésitez pas à recontacter Mona qui se fera un plaisir de rendre à votre fondement une odeur fraîche et printanière style canard-wc ou autre préparation genre Bouche des goûts.

Bon Mona, encore un sujet qui ne prépare pas bien à la dégustation, mais le devoir nous appelle. Alors vite, deux godets, par tous les saints ! et buvons ce Chinon Vieilles Vignes 2008 de Philippe Alliet. Ce vin a besoin de s’aérer avant de nous plaire. Il faut laisser l’effet se faire ! Mais après une heure de carafe, que c’est bon.

Verres de contact

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Vous savez combien j’apprécie tous les travaux que publient les universitaires. Ainsi deux études ont attiré mon attention. Des chercheurs américains affirment que les hommes diminuent leur consommation d’alcool une fois mariés et que dans le même temps leurs charmantes épouses l’augmentent ; comme une impression de fusion même dans l’absorption de vins et spiritueux. L’autre étude assure que les couples mariés qui consomment la même quantité d’alcool divorcent moins que ceux qui consomment des quantités différentes. Dans 55% des cas, un mariage au cours duquel un des conjoints buvait plus que l’autre a fini en divorce après neuf ans. Quand les deux époux consomment la même quantité, le taux de divorce descend à 35%. Génial, non ?
Mais le plus stupéfiant (si j’ose dire), c’est que le nombre de divorces n’est pas plus élevé lorsque les deux conjoints sont des gros buveurs par contre les divorces sont encore plus nombreux lorsque c’est la femme qui boit plus que son bonhomme. 

Enfin les chercheurs constatent que veuf ou séparé, l’homme, contrairement à la femme, a tendance à augmenter sensiblement sa consommation. Ils précisent qu’il est difficile d’expliquer les causes et que cela mériterait d’autres recherches.

Ben moi, Messieurs, je vais vous la donner la raison. Ce n’est pas que nos Jules nous pleurent d’avantage que nous. Non ce qui les chagrine, les petits biquets, c’est qu’avec notre départ, ils perdent tout à la fois, leur cuisinière et leur femme de ménage. Les questions existentielles qu’ils se posent c’est : qui maintenant va me laver mes slips, qui va me repasser mes chemises, qui va me faire cuire mon bifteck, qui va laver mon assiette ? Pour le reste, ils nous oublient bien vite.

Alors inutile de poursuivre vos études, croyez en mon expérience. Les gars que j’ai eus à la colle dans ma jeunesse, très vite en échange de leur petite partie de rodéo sur sommier, ils laissaient traîner leur linge et attendaient que je débarrasse la table. Vous comprendrez que je me sois lassée et que maintenant je les prends en début de soirée et les relâche dès l’aurore. Aucun mec n’a posé ses valises dans mon home depuis perpète et le matin, il reprend sa brosse à dents et se casse.

Mona pas vocation à entretenir un gonze. Compris ?

Chaud latin

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Le latin, c’est une langue morte

Certaines lectrices et lecteurs nous ont complimentés pour la diversité de notre vocabulaire et plus spécifiquement pour évoquer le zizi de l’homme. Ils relèvent (si j’ose dire) une certaine poésie grivoise et pleine d’humour pour nommer ce qui intéresse le plus le mâle bipède. Dois-je vous rappeler qu’il pense à la chose au moins 19 fois par jour ?

Bien entendu vos éloges nous mettent en joie et nous encouragent à poursuivre notre mission humanitaire à votre endroit (et votre derrière). Donc un grand merci à vous, petites chates et à vous gros cochons qui avez pris sur votre temps si précieux pour nous féliciter.

Cependant, nous ne sommes pas les premiers à utiliser de jolis mots pour décrire cet appendice dont les hommes sont à la fois fiers et inquiets. Fiers car, lorsqu’il se déplie, il semble une épée prête au combat et inquiets car ils se demandent toujours si leur arme est-elle assez longue et grosse pour satisfaire et transpercer d’amour leur partenaire de sommier.

Les Romains avaient un vocabulaire riche pour parler de leur appendice. Pour votre culture, je vous en lâche deux ou trois. En parlant de leurs attributs virils, ils utilisaient le mot mentula qui trouve son origine, selon les sources, avec : esprit étroit ou partie proéminente et velue. Pour évoquer Popaul au mieux de sa forme, c’était phallus qui signifie en grec : paquet. Mais les Romains étaient des soldats dans l’âme et le mot qu’ils chérissaient était gladius qui se traduit par glaive. Ce vocable a été abandonné au profit du fameux penis que nous employons toujours. Et pourtant gladius trouvait son fourreau qui en latin se dit vagina. Avouez que c’est charmant. Fermez le ban !

Alors vous voyez, mes petites ouailles, sans diminuer faussement nos mérites, avec Mona, nous n’avons rien inventé. Nous sommes simplement dans une lignée qui existe depuis la nuit des temps. Nous ne sommes que les enfants d’Ovide.

Mona, cette culture lapine latine m’a donné une de ces soifs. Vite deux verres. Un vin blanc de Toscane émoustillera nos papilles et centres nerveux. Castello Banfi Le Rime Chardonnay-Pinot Grigio 2012 est aromatique et gourmand. Il remplit la bouche… Comme quoi, on ne s’éloigne pas du sujet.

Noël au plumard ; septembre verra un moutard !

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Bon, les fêtes sont passées. Et de nombreuses femmes ne savent pas encore qu’elles ont un polichinelle dans le tiroir. Oui, vous avez bien lu et pourtant quand on les interroge, ces dames disent très majoritairement qu’elles souhaitent plutôt accoucher au printemps. Comme dirait l’autre, c’est raté.

Pendant des siècles, les cigognes livraient surtout les enfants entre janvier et avril. En retirant neuf mois, on en déduit une conception entre avril et juillet. Ce qui est logique, le printemps est la période où la sève remonte… Par contre, mars était une période de vaches maigres pour les séances de rodéo sur sommier ce qui réduisait au minimum les naissances en décembre. En effet, la religion catholique interdisait les relations conjugales durant le Carême qui dure 40 jours.

Depuis les années 1970 et l’arrivée de la contraception, les accouchements au printemps sont en forte hausse selon le souhait des femmes rapporté au début de cet article. Le bébé programmé. Les institutrices et profs sont les championnes des accouchements au printemps ce qui évite de raboter les longues vacances d’été et de profiter d’avantage de son chiard.

Alors, allez-vous dire, pourquoi affirmez-vous que de nombreux bébés sont actuellement en construction ? Et bien, je ne vois qu’une explication, la contraception est devenue banale et on peut supposer que la période de fêtes entraîne un certain relâchement dans la prise régulière de la pilule et le bien-être qui suit des repas copieux et arrosés facilite le rapprochement des conjoints. Et crac, en hiver, on a envie de fraises, signe fort de la mise en route d’un têtard qui sortira en même temps que les champignons et les vendanges.

Mona aucune envie de fraises, je vous rassure !

Pas de peau

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Vous me connaissez ? S’il y a une nana qu’est propre, c’est Bibi. L’hygiène chez moi c’est une seconde nature. Point de jour sans que je ne me douche au moins deux fois. Et je frotte ma peau jusqu’à la faire rougir comme un homard tombant par hasard dans une casserole d’eau bouillante. Aussi quand j’ai appris que malgré mes nettoyages en profondeur, ma peau était envahie par un acarien répondant au nom de Demodex Folliculorum, j’en suis restée comme deux ronds de flan. Ce parasite vit dans les pores de mon visage et se nourrit de sébum et envahit particulièrement le nez, les joues et le front. Et le pire c’est que ce visage que la terre entière admire, pour lequel des mâles sont prêts à tout pour obtenir ne serait-ce qu’un simple baiser sur la joue, ce visage au sourire énigmatique qui crucifie d’amour les hommes du monde entier est l’aire de jeu de ces bestioles et je n’ose à peine le dire tant cela m’est pénible, ma frimousse est un baisodrome. Si, si, vous avez bien lu, c’est durant la nuit qu’après avoir bouffé, ils se réfugient dans mes sourcils et copulent comme des bêtes. Une fois arrosées, les femelles s’enfoncent  et pondent en moi leur descendance. Mais il y a pire. Figurez vous que les Demodex ne sont pas équipés d’un œil de bronze ni d’aucun système d’évacuation et ils accumulent en eux leur vie durant la totalité des excréments qu’ils produisent. C’est au moment où ils calanchent qu’ils libèrent leurs déjections en se décomposant. C’est bien simple, j’ai failli gerber non seulement mon repas du midi mais tous ceux des derniers jours. Damned, je pars de ce pas chercher de quoi me frotter jusqu’au sang, mais je m’en débarrasserai.
-Que nenni, me dit le pharmaco, quoique vous fassiez, les œufs sous la peau écloront et les micro-organismes recoloniseront votre peau. Mais rassurez-vous, me dit l’apothicaire, ils sont utiles au renouvellement de votre derme et les inconvénients liés à leur présence sont minimes. On soupçonne néanmoins qu’ils puissent véhiculer la rosacée lorsqu’ils sont en trop grand nombre et certains chercheurs pensent que la couperose pourrait leur être due.
Et dire qu’on accusait le pinard… !! C’est honteux et malhonnête.

Bon, ben je dois vivre avec ces Demodex Folliculorum et ne plus penser aux galipettes et autres saloperies qu’ils font sur moi.

Mona une peau de satin… de Noël

Aux bouffes parisiennes ?

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Dans ces pages, nous avons eu l’occasion de dénoncer cette société qui ingurgite, gâche, s’empiffre, vomit, détruit des tonnes de nourriture industrielle. Les distributeurs de hamburgés et de néfaste-fodd ont créé des empires. Ils distribuent leur malbouffe prémâchée, sucrée, grasse et dégoulinante. Et puis quand on a bouffé durant plusieurs années, on a recours à la médecine et on se fait liposucer le bide. Et on recommence. Cette vidéo de 6.15 mn illustre l’absurdité de ce système qui engraisse quelques groupes financiers en nous faisant grossir.
Bon appétit…

Mona, on peut quand même boire un bon coup de vin, non ? Allez je sers un Savennières du Domaine aux Moines 2003. Bien que solaire, ce millésime est d’une grande finesse dans cette propriété, et pourtant quelle persistance et longueur en bouche. Bravo Tessa Laroche.

La pisse tâche

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Vous êtes toujours aussi nombreux à me proposer la bagouse. Certains le font en me flattant, d’autres de manière plus directe, d’autres enfin de façon vraiment cavalière. Pour vous si j’en crois vos courriers, laisser une pinup de ma trempe non marida, c’est aussi scandaleux que de poser un étron sur le tapis du salon de votre belle-mère. Ok, les gars, vos compliments me vont droit au cœur et me font rosir comme une tranche de mauvais sauciflard sous vide. Je vous l’ai déjà dit : je veux bien héberger un gars une nuit ou deux pour qu’il me nettoie les conduits et m’effectue une vidange-graissage ; mais l’avoir à la colle à demeure, ça jamais. Je vois autour de moi que toutes mes copines baguées comme des oies blanches par le maire ont du mal à supporter tous les travers de leur brute de mâle. Par exemple, quand tu te lèves après lui et que tu vas soulager ta vessie, le spectacle a de quoi dégoûter toutes les nanas aussi bien éduquées que moi. Monsieur pour affirmer sa  masculinité a foutu de la pisse sur et autour de la cuvette quand ce n’est pas sur la lunette. Et quand tu lui fais la remarque, le porc te dit qu’il ne sait pas faire autrement et quoique bien membré (comme tu as pu t’en rendre compte ma chérie, ajoute-il avec délicatesse et un relèvement de sourcil du mec fier de lui), il n’a pas le tuyau suffisamment long  pour le faire tremper dans le fond de la cuvette. Voilà tout est dit, le mec se sent dédouané et il ne lui viendrait pas à l’idée de nettoyer les traces jaunâtres qu’il a laissées après son arrosage de chiottes. Et c’est Bibi qui s’arme d’une éponge, d’une serpillère, d’un chiffon ou d’un sopalin pour absorber l’urine à Pépère.

Le Prof Tadd Truscott et Randy Hurd, professeurs américains se sont penchés sur le sujet et plus spécifiquement sur les urinoirs. En changeant l’eau des poissons dans de la porcelaine, il arrive régulièrement que les gars s’en fassent gicler sur le futal et ressortent des cagoinces de leur station essence préférée avec une trace sur le haut du falzar. Les chercheurs ont constaté que plus la distance entre l’urètre et le bocal à urine est longue, plus le risque de gicler en dehors est grand. Ils préconisent aussi de modifier la surface émaillée qui favorise trop selon eux le retour du liquide de vessie. En attendant, ils suggèrent de poser quelques feuilles de papier pour amortir l’impact de votre jet et surtout d’éviter de larguer avec un angle de 90° responsable de nombreux incidents.

Bon ok, les amerloques, votre étude est passionnante et c’est un tel pas pour la science que vous méritez le Nobel mais ça ne résout rien pour nous, pauvres chéries, il n’y a pas d’urinoir chez nous. Et donc je vous invite à demander à vos maris, compagnons et autres de pisser assis. Les Suédois semblent aller dans cette voie (urinaire). Une règlementation devrait bientôt obliger les Jules à se poser pour lâcher les vannes. Résultat : plus de déchets urinaires, plus de pognes salies à la sortie des ouas-ouas. Ça évitera de retrouver leur pisse sur les cacahuètes de l’apéro. Et puis n’oubliez pas que Lavnav peut vous aider à retrouver l’harmonie conjugale.

Mona eu un gars si petit qu’il avait pas besoin de s’asseoir…

Tout ça me laisse de glace

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La station McMurdo est le plus grand centre de recherche et de logistique de l’Antarctique, géré par le Programme antarctique Etats-Unis. Créée en 1956, elle est passée d’un bloc de quelques bâtiments à un centre logistique de plus de 100 structures, y compris un port, un aéroport excentré, un port… En un mot, c’est devenu une vraie cité avec en moyenne 250 habitants durant l’hiver et jusqu’à 1.000 au cours de l’été. C’est durant cette saison que le ravitaillement pour l’année est acheminé. En hiver, le froid, la nuit quasi permanente empêche tout transport. Et donc, il en arrive des trucs. On a ainsi réceptionné 16488 préservatifs. Un rapide calcul : 65 par résidentiel permanent. Pour un Français, on dirait les pauvres, c’est pas beaucoup. Un peu plus d’une fois par semaine. Mais on est dans un monde anglo-saxon froid du slip comme la banquise et la nouvelle a attiré les journalistes néo-zélandais et Bill Henriksen, le patron de la base a dû se justifier :
-Ces protections servent non seulement aux résidents mais également aux touristes.

Hé, ben dites donc, avec le froid qu’il fait, l’isolement, on recherche un peu de chaleur humaine. Quel mal à cela. Si on évalue l’utilisation de 4.500 capotes par les touristes, en restent 12.000 pour les permanents, soit 48 par personne, soit moins d’une fois par semaine. Je ne sais pas s’il y a des Frenchies sur cette station. Mais si c’est le cas, il ne restera pas grand-chose pour les cowboys.

Vous rendez vous compte, ma petite Mona, déjà que je n’aime pas le froid ; étant privé de gymnastique nocturne à volonté, il n’y a pas de danger de me voir dans ces contrées inhospitalières. Bon, ne pensez vous pas qu’il serait bien de déguster : Domaine Les Verrières, Clos des Soutyères 2009. Un vin du Languedoc issu de Syrah, Grenache et Carignan bien charpenté, fruité et épicé.

Hongrois que c’est du toc

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Vient de se dérouler la cinquième édition du concours Miss Plastic Hungry. Et en cette année révolue de grâce 2013, ce fut Mademoiselle Hellika Nöömsalu qui emporta le titre tant convoité. Pour pouvoir concourir, il ne suffit pas de s’injecter un peu de collagène, il faut être passé à plusieurs fois sur le billard. Car vous le savez peut-être, mais Budapest est devenue la capitale européenne de la chirurgie esthétique. En effet le coût d’une intervention y est bien inférieur à ceux pratiqués dans les autres pays d’Europe. D’ailleurs des Esthetic Tours sont organisés pour les dames en quête de rajeunissement ou d’amélioration en tous genres. Aussi, ce concours a pour but d’étaler aux yeux de toutes les clientes potentielles le talent des chirurgiens hongrois. D’ailleurs, ces derniers sont salués en même temps que leurs pouliches. Le praticien qui a préparé la pulpeuse Hellika touchera le jack-pot encore bien plus que la Miss qui recevra un chèque de quelques milliers d’euros.

Mona pas besoin de bistouri pour plaire…