Un peu d’air frais

Nous vivons une époque formidable… Internet a réduit le monde à un village. Et c’est un plaisir de voir les us et coutumes de nos contemporains en voyageant sur la toile.

Les tendances, les modes partent souvent des States. Heureusement toutes ne débarquent pas sur notre vieux continent.

Toot McFartyson est une charmante jeune fille qui s’est inscrite dans une salle de sport. L’activité physique, çà creuse. Aussi la petite a mangé d’avantage, ce qui aux pays de l’oncle Sam se résume souvent par une absorption excessive de sucre. Et la belle découvrit que son organisme réagissait à cette augmentation de nourriture en rejetant régulièrement un mélange gazeux composé principalement d’azote, de méthane, de dioxyde de carbone et de certains gaz odorants sulfurés et autres.

Au dire de la demoiselle, l’odeur d’origine intestinale certifiée est puissante et persistante. Après avoir fait rire ses proches, il fallait trouver un débouché (si j’ose dire) à une telle production. S’appuyant sur des vidéos qui expliquent comment capturer ses flatulences[1] et les conserver, Toot mit aux enchères sur Ebay ses bocaux de gaz en promettant une odeur à l’ouverture du récipient égale à celle constatée lors de l’expulsion. Pour personnaliser sa relation avec ses clients, elle annonce joindre une photo à l’envoi. Quelle touchante attention !

Une certitude, elle ne fera pas fortune. Les premières transactions n’ont pas dépassé les 2,50$.

J’espère que cette nouveauté ne traversera pas l’Atlantique même lorsque les vents sont favorables !

Mona, je pense que nous touchons le fond. J’ai besoin de me ressourcer. Rien ne vaudra un vin de chez nous. Le Sancerre 2010 du Domaine Vacheron est d’une grande pureté. Un sauvignon d’anthologie !!!


[1] Si le cœur vous en dit ou si une vocation est née, rendez-vous sur You Tube

Allez … lisez donc !!!

J’essaie de suivre….

Il y a un an, la vie politique française était secouée par un séisme. Un des éventuels candidats était mis hors jeu pour une affaire que nul ne peut ignorer. Il faut dire à la décharge (si j’ose dire) de ce monsieur que depuis toujours pouvoir et sexe sont intimement mêlés.

Depuis l’élection du nouveau Président, des informations plus ou moins fiables révèlent des relations intimes entre les différents ministres et proches du pouvoir en quête (en qué-quête, dirait un bègue) de postes prestigieux au lendemain des élections législatives. Des sources qui se disent bien informées, affirment que tel personnage de l’Etat a eu un enfant avec une élue de Paris, que telle ex-compagne qui aurait pu être première dame aurait eu des relations très privilégiées avec un membre du nouveau gouvernement, etc…

Si on en croit les bruits et rumeurs circulant sur la toile, on peut rire en se disant que les personnages les plus hauts placés de l’Etat se connaissent suffisamment intimement pour travailler ensemble et aller jusqu’au fond des choses.

Pierre Dac en son temps aimait à dire :

Une femme mariée à un homme qui la trompe avec la femme de son amant, laquelle trompe son mari avec le sien et qui en est réduite à tromper son amant avec celui de sa femme parce que son amant est son mari et que la femme de son époux est la maîtresse d’un homme déshonoré par l’amant d’une femme dont le mari trompe sa maîtresse avec la femme de son amant ne sait plus où elle en est ni ce qu’elle doit faire pour ne pas compliquer la situation qui l’est déjà assez comme çà.

Mona-mant, c’est vous !

Cerdon un coup à boire

Mona s'initia jeune au plaisir du vin

Il y a quelques jours, je vous relatais les bons conseils du Docteur Dieulafé. Dans différents articles, il a défendu haut et fort le vin. Bien que ces prescriptions ne soient plus en odeur de sainteté dans notre pays qui, sous le dictat de médecins abstèmes, méprise son patrimoine vinique, j’ai plaisir à vous livrer quelques réflexions encourageant à une consommation régulière de vin. Ce qui n’empêchait pas cet éminent médecin de lutter contre l’alcoolisme ; mais il estimait que l’éducation devait permettre d’éviter les excès et aussi que le vin était une boisson alcoolisée certes, mais non comparable aux bières et alcools en tout genre :

L’abstention de vin peut être une cause de perturbation digestive. Choisir le vin, en régler la dose, l’approprier au régime des malades, voilà un point de diététique qui s’impose à nous.
Actuellement le corps médical doit prendre parti. Le vin est un élément très essentiel dans la prospérité de notre pays. La détresse de la viticulture entraînerait la ruine de la France et la précipitation de cataclysmes sociaux.
Si dans tous les pays du monde, les médecins étudiaient la valeur hygiénique du vin et lui assignaient la place qu’il mérite dans la ration alimentaire, la consommation de cette boisson serait raisonnée, modérée, favorable.
Les médecins et les savants par leur influence, par la connaissance approfondie de tous les produits naturels qui viennent de l’agriculture, sont ceux qui peuvent jouer le rôle le plus efficace dans les régulations commerciales.

Portmann recommande le vin à doses modérées, c’est-à-dire à celles que nous considérons comme devant faire partie de l’alimentation normale. Ces quantités que les vignerons girondins trouveront peut-être insuffisantes sont : pour le travailleur de la terre, un litre et demi par jour, pour les employés de bureau, 75 centilitres par jour, pour l’ouvrier d’usine, un litre par jour ; pour les femmes, 50 centilitres par jour.
Je puis vous assurer que le vin n’est pas  nuisible si on le boit aux repas.
Pour les travailleurs, y compris ceux qui font surtout du travail cérébral, je ne déconseille pas la dose journalière d’un litre chez les sujets robustes et bien portants, un demi ou trois quarts de litre chez les sujets plus frêles et chez les femmes. Les enfants peuvent boire la valeur d’un verre en deux repas.

Merci Professeur, et si Dieu l’a fait (elle est bonne) le vin, c’est pour le plaisir de l’homme. Aussi, ma Chère Mona, amenez les verres. Goûtez moi donc ce Cerdon du Bugey 2011 de Raphaël Bartucci. Un vin exceptionnel pour un apéritif ou avec une jolie tarte aux fruits rouges… Une gourmandise ! Et çà ne titre que 5.5°. Même un gars de la ligue pourrait boire un coup (mais pas avec nous, faut pas exagérer).

Pour sa fête, Lépicurien ne sait plus à quel sein se vouer

C’était la fête de Lépicurien. J’étais sans idée et pourtant je ne suis pas blonde ! Que lui offrir, lui qui est si difficile ? Heureusement, vous êtes là mes petits chats. Et c’est Yvan Drèsamaire qui m’a proposé un cadeau qui lui a beaucoup plus. Comme je sais que vous partagez aveuglément mes goûts, je mets à votre disposition ce moment en vous livrant la vidéo de ce spectacle culturel qui est donné chaque soir au théâtre « Fesses qui te plait » dans les environs de « Chatte-au-roux« .

Lépicurien était ravi, il m’a chaudement remercié et m’a avoué que bien que fréquentant assidûment les « boîtes de nues » comme de jour, il n’avait jamais vu une femme aller jusqu’au bout… Attention aux yeux

Avant de lancer le film interdit au moins de 18 ans et les choses étant ce caleçon, éloignez les enfants du poste.

Une histoire sans queue ni tête

Le texte qui va suivre peut heurter votre sensibilité. J’en suis conscient. Mais l’information m’a semblé tellement surréaliste que j’ai pris la décision de vous la livrer.
Il y a quelques semaines des habitants de Tokyo ont pu lire en ouvrant leur Tweeter :

Je vous propose de vous servir mes organes génitaux incluant pénis, testicules et scrotum. Ils seront accommodés selon votre goût. Le prix total du repas est de 100.000 yens à diviser entre les participants [1]

Mao Sugiyama, artiste, se déclarant asexué, avait subi au mois de mars une ablation de son sexe qu’il avait conservé au congélateur avant de le proposer cuisiné par ses soins.
Finalement, ce sont cinq convives qui se sont retrouvés dans un restaurant pour tester les dons de ce cuisinier qui réalisait un plat unique en ce sens qu’il n’avait les ingrédients que pour une seule fois et par la rareté d’un mets qu’on ne voit que rarement sur une carte de restaurant. Un de mes copains m’avait fait croire qu’il en avait mangé en Espagne un lendemain de corrida. En effet, me disait-il, ce jour là, c’est le toréador qui était mort…Sacré blagueur !

Mais revenons à Tokyo. Les clients de Mao n’ont pas été très diserts : aucun commentaire sur l’ambiance, la recette, le goût de la chose… Selon certains articles de la toile, les ex-attributs masculins furent servis avec une sauce aux champignons[2]. Mais pas de recette détaillée, pas de compte-rendu.

Si, par hasard, l’idée vous prend de cuisiner un tel mets, je vous livre un bref extrait d’une interview d’un cuisinier américain qui se vante d’avoir préparé à plusieurs reprises des  paires de valseuses.

Comment cuisinez-vous les testicules humaines ?
Comme elles sont très dures, il faut les faire mijoter longtemps avec un cube de bouillon au poulet, des champignons et des échalotes. J’ai tenté d’autres recettes assez réussies grâce à mon Larousse gastronomique : les Français sont vraiment des chefs pour l’assaisonnement.

Mao a déclaré qu’il avait fait cela pour attirer l’attention sur les minorités sexuelles et rembourser une part des frais d’opération. Ce qui est particulièrement étrange, c’est que, selon une étude du Ministère de la Santé du  Japon, 58,5 % des filles et 36 % des garçons  âgés entre 16 et 19 ans déclarent ne pas s’intéresser au sexe. Il faut espérer que tous n’ont pas des talents de cuisiniers…

Bon Mona, c’est pas tout çà. En tant qu’amateur de bonnes choses, je me suis demandé quel vin pourrait se marier (si j’ose dire) avec un tel plat…. Soyons sérieux, il fait soif. Mona, je vous offre une tranche de jambon ? Mais non, je ne plaisante pas. Une Tranche est un vin de table produit en Beaujolais par Philippe Jambon. Un gamay riche de fruits et d’épices. Un vin de plaisir et de copains.


[1] Soit environ 1.000€
[2] Certains pourraient dire que çà fait mycose, mais il n’en est rien. La «viande» était en parfait état sanitaire.

Magie,… se taire

Mona, quelle magicienne !

Les vedettes et les stars ont toujours fasciné le public. De nos jours Gala, Voici ou Closer font rêver chaque semaine les midinettes et leurs mamans.
Lorsqu’une vedette passe à portée de main, on veut avoir un autographe, poser sur une photo en sa compagnie. Mais si on a la chance de dîner avec elle, alors là…

Pierre Brasseur s’agaçait vite des demandes que lui faisaient les maîtresses de maison à la fin de dîners où il était convié. Telle lui demandait de déclamer quelques vers ; une autre espérait une anecdote croustillante, un bon mot, une histoire drôle.
Un soir où son hôte lui faisait une telle demande, il répondit qu’il allait faire un tour de magie.

-Oh, Monsieur Brasseur, en plus de votre immense talent, vous êtes prestidigitateur … Quelle merveille, quel homme, vous êtes !!!

Les compliments, les applaudissements même fusent avant même qu’il ait commencé quoi que ce soit.

-Voilà, dit Brasseur, je vais faire disparaitre la nappe sur laquelle nous venons de dîner sans bouger aucun des objets posés dessus.

L’assemblée est conquise. Brasseur se concentre, puis d’un coup tire fortement la nappe. Les assiettes de porcelaine de Limoges, les verres et carafes de Baccarat, les pièces d’argenterie tombent dans un bruit qui laisse présager qu’aucune de ces pièces ne restera dans l’état où elle était quelques secondes avant… En effet, un amas de vaisselle jonche le sol.
Consternation dans l’assistance. Un silence s’installe.

Brasseur, pensif, soucieux, ouvre enfin la bouche :
-Merde encore raté.

Ma Petite Mona, si vous pouviez ne pas renverser votre verre, je vais vous servir un joli vin : Château Haut-Bailly 2002. Même si ce millésime n’est pas considéré comme « grand » dans l’histoire des vins de Bordeaux, ce vin est un vrai plaisir pour les amateurs de grands vins. 

Le métro est bienvenu…

Je comptais m’arrêter au Palais Royal, mais, séduit par la nouveauté, amusé par mes compagnons de voyage, j’ai poussé jusqu’à Vincennes et je suis revenu par le même chemin.

C’est un journaliste, couvert chaudement par crainte d’un coup de froid, qui écrit cela le 19 juillet 1900, jour de l’inauguration de la ligne 1 du métropolitain parisien.

Depuis cette date, ce sont des milliards de personnes qui ont été transportées dans les sous-sols de la capitale. Et pourtant, il en a fallu du culot à son concepteur Fulgence Bienvenue pour imposer son projet.

En effet, si Londres avait son Tub depuis 30 ans, New-York son Elevated depuis 25 ans et Berlin son Stadtbahn, les députés Français, en cette année 1893, ne retinrent pas la solution sous-terraine proposée par l’ingénieur. Ils étudièrent nombre de plans en surface ou en hauteur, tous plus ou moins farfelus. Le temps passait et Paris devait organiser la grande Exposition Universelle de 1900.

Finalement, il fallut un coup de pouce du destin. La France avait fait cadeau d’une partie du Congo au roi des Belges, Léopold II. Ce dernier souhaitait remercier son généreux voisin. Il invita Fulgence Bienvenue à Bruxelles et le mit en relation avec le Baron Empain. Ce dernier fit accepter l’ouverture du chantier par les autorités parisiennes et devint le concessionnaire du métro.

Et pourtant, il fallut attendre 1937 pour que le nom de Bienvenue figure sur une station ; et encore accolé à Montparnasse. L’ingénieur mourut oublié de tous et sans ressources.

C’en est métro. Y a pas de quoi être fiers !

Mona pas de billet. Elle ne sera pas bienvenue…

Et pourtant, ce n’est pas un vin de Metz

Dans ce blog, nous avons une tendresse particulière pour les Bourbons et spécialement le grand Loulou dit le Roi Soleil. Ce roi aimait tout et notamment le sang de la vigne et particulièrement les vins de Champagne et de Bourgogne.

Un jour, un vigneron du Mâconnais, Claude Brosse, se rendit à la capitale[1] et après avoir circulé à son aise dans le palais comme tout sujet pouvait le faire, il se rendit à la Chapelle Royale pour assister à la messe. Louis, au moment de l’élévation de l’hostie, fut fort étonné de voir une tête dépasser de l’assistance. Il en est courroucé :

-Un de mes sujets se permet de rester debout durant le saint office… Chambellan, portez l’ordre à ce malotru de se mettre à genoux.

Ce dernier se rend immédiatement auprès du paysan et constate que ce dernier est bien agenouillé… mais qu’il a une taille de géant.

Intrigué, le Roi, au sortir de la messe, fait appeler le vigneron. Le gaillard en profite pour lui faire goûter son vin considéré dans son canton comme très bon. Son Altesse confirme ce jugement en commandant six pièces[2]. Voilà un déplacement qui n’a pas été pour rien…

Bon Mona, savez-vous que le Mâconnais produit des vins blancs de grande qualité. J’ai déjà eu l’occasion de vous en convaincre. Allez, hop, deux verres et je verse un Viré Clessé 2004 du Domaine de la Bongran. Un vin un peu cher mais qui soutient la comparaison avec les vins prestigieux de la Côte de Beaune.


[1] Versailles
[2] Tonneaux

Deux nappes au lit…

Je ne sais pas si j’ai eu l’occasion de vous parler de mes origines. Vous savez que je suis si discrète voire secrète et tellement pudique. Mais maintenant que nous nous connaissons mieux, je peux vous confier que j’ai de lointaines origines italiennes. Mes ancêtres seraient arrivés de Florence dans les bagages de François 1er, autant dire que çà ne date pas d’hier et que mes notions dans la langue de Dante sont, pour le moins et tout au plus, touristiques. Et pourtant est-ce le sang qui bout dans mes veines, j’adore la cuisine transalpine. Aussi, j’ai plaisir à m’attabler dans un restaurant italien et à savourer risotto, carpaccio, osso buco, pesto sans oublier le plat national que sont les pâtes de toute forme et accompagnées de tant de sauces.

Ce garçon a eu la petite Vérone !!!

J’étais donc, disais-je, dans un «ristorante» avec Lépicurien, ce Casanova français et nous avions choisi le même plat : un risotto aux champignons. Voulant faire ambiance locale, je commandais en italien :
Duo risotto alla fungaiola, per favore, Signore.

Le garçon au lieu d’admirer mon effort pour chausser la botte et mon accent chantant comme un gondolier vénitien, se permit de me reprendre sèchement :
Je suppose que Madame veut dire «risotti».

Ah le rustre ! Ridiculiser une jeune femme comme moi devant son patron qu’elle admire tant. C’est bien simple, çà me coupait l’appétit jusqu’à ce que Lépicurien, ce grand homme ne me venge en hélant le garçon et en lançant à la cantonade, non comme Eric mais tel un ténor dans le Nabucco de Verdi :
Dites moi mon brave (on sent que l’affront va être lavé, récuré, blanchi), où sont les lavabi, je voudrais faire pipo et me laver le mani.

Et toc, çà c’est envoyé. Le serveur est k.o. Il bredouille, bafouille, marmonne, éructe… en rosissant :
«Sous-sol… sulla vostra destra».

Il est vaincu. Il fuit Je retrouve l’appétit qui n’aurait jamais dû me quitter.

A la fin du repas, très bon d’ailleurs comme d’habitude, il nous demande si nous prendrons des ristretti. Je lui balance :
no grazie il caffè.

Mona bien rigolé ou Rigoletto comme dirait le grand Guiseppe.  

Treize émue

Treize à table, çà va, mais douze hommes pour une Mona, c'est trop

Récemment, je fus invité à un dîner. Avec Mona, nous fûmes les premiers. Jeanne Alise nous accueillit fort aimablement et nous prévint que nous serions quatorze à table. Comme nous ne connaissions personne à part elle et son mari, elle nous présenta nos voisins. Puis les convives arrivèrent rapidement. Tout se déroulait au mieux et laissait entrevoir une bonne soirée. Ce jusqu’au drame. En effet, Paul Hissier qui devait venir avec sa femme, arriva seul informant Jeanne que sa moitié était malade et qu’elle ne se joindrait pas à nos agapes. Jeanne Alise fut pétrifiée avant de s’effondrer. Mais s’il manquait un invité, cela voulait dire que nous serions treize à table… Impossible, çà porte malheur !!!

Son soufflé  se rétamerait comme une vieille galette, son gigot d’agneau de pré-salé qui lui avait couté un bras serait trop cuit et dur comme chicotin…

Pendant que notre hôte poussait des cris d’orfraie, fondait en larmes de crocodile, je pensais à Grimod de la Reynière, roi des amphitryons et des gourmets. Alors qu’il lui arriva la même aventure, il dit à la maîtresse de maison :

-A table, il ne faut pas craindre le nombre treize que s’il n’y a à manger que pour douze …

Pour nous, il n’y avait rien à craindre : Jeanne avait prévu pour quatorze et nous ne serions que treize.

Finalement Mona, le fer à cheval que vous aviez dans votre sac a sauvé notre soirée et nous a permis de déguster un dîner de qualité. J’ai même eu deux parts de dessert… Merci Madame Paul Hissier. Et puis, le Pinot Blanc 2007 du Domaine Blanck se mariait si bien avec le soufflet de brochet. Un bien joli vin que nous rentrerons dans notre cave, ma Chère Mona !